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ANALYSE DES TERRES VÉGÉTALES,
DES AMENDEMENTS ET DES ENGRAIS.
cole pour tirer par lui-même un parti avantageux de. résultat de ses analyses.
très-satisfaisants ; mais au point de vue économique, le drainage ne sera jugé définitivement que dans un certain nombre d'années. Le principal sujet d'études, dans le moment actuel, est la composition des eaux sortant des drains ; et une analyse, répétée fréquemment dans différentes saisons, peut seule indiquer la proportion des matières utiles enlevées au sol, et par suite la nature et les proportions des amendements et des engrais qu'il convient d'employer. Les irrigations peuvent être pratiquées par des méthodes très-différentes, et la composition chimique des eaux peut donner des indications très-:utiles sur la méthode la plus convenable. Je citerai comme exemple le cas spécial où les eaux d'irrigation seraient chargées de
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D'un autre côté, les praticiens n'ont pas assez de. connaissances chimiques pour comprendre les résultats. des analyses. Il est donc nécessaire que des intermédiaires viennent réunir les deux branches utiles de la science agricole, en indiquant aux chimistes dans quel sens ils doivent diri-
ger leurs recherches analytiques, et en déduisant de leurs résultats des connaissances à la portée des praticiens. Les cartes agronomiques mettront prochainement en
lumière ce besoin d'intermédiaires, car elles seront nécessairement trop scientifiques pour le plus grand nombre des personnes qui cultivent la terre, et en même temps elles n'atteindront pas le but qu'on s'est proposé,
si les ingénieurs qui doivent les dresser ne se mettent pas en rapport avec les praticiens éclairés qui seuls peuvent leur faire connaître les besoins réels de l'agriculture. Ces considérations étant posées, je vais considérer les
méthodes d'analyse des eaux d'irrigation, des eaux de drainage, des amendements et des engrais. CHAPITRE II. DES EAUX D'IRRIGATION ET DE DRAINAGE.
D'après M. de Gasparin , un terrain est trop sec, a besoin d'irrigations quand la terre renferme moins de Io p. ioo d'humidité, à la profondeur moyenne de
carbonate de chaux. Il et évident qu'on devra éviter les méthodes qui mettraient ces eaux en contact immédiat avec les racines; on devra les employer dans des
circonstances telles que la plus grande partie du sel puisse se déposer sur la terre avant que les eaux ne puissent atteindre les racines. Dans d'autres circonstances, les matières en suspension ou les sels tenus en dissolution peuvent être utiles à la végétation, et par suite il importe de conduire les irrigations de manière à ce que toutes ces substances utiles puissent rester dans le sol. La nécessité d'analyses exactes des eaux de drainage et d'irrigation étant bien démontrée et les substances
utiles étant presque toujours en faible proportion, il convient d'opérer sur des quantités assez grandes, de
om,5u. Le-même auteur considère comme trop humides
5o à i oo litres, suivant que les eaux sont plus ou moins chargées de sels.
et devant être drainées les terres qui, en toute saison, contiennent plus de 2 o p. oo d'eau. Les résultats donnés jusqu'ici par le drainage sont
circonstances dans lesquelles sont pris les échantillons. les enfermer dans des vases parfaitement bouchés, et
Il faut commencer par prendre note de toutes les