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en dissolution.
ANALYSE DES TERRES VÉGÉTALES,
L'eau claire, séparée des matières en suspension contient : de l'air dissous, dont il importe de connaître la nature ; des sels ammoniacaux; des sels alcalins; des carbonates de chaux et de magnésie, dissous par un excès d'acide carbonique ; des sulfates de chaux et' quelquefois du sulfate de fer ; de la silice. L'acide phoSphorique se présente en proportion dosable, seulement dans les eaux contenant très-peu de carbonate
évaluer l'ammoniaque, on prend trois à quatre litres d'eau, en ajoute un excès de soude caustique bien pure, et on chauffe progressivement, en faisant rendre les- produits de la distillation dans un vase contenant de l'acide hydrochlorique. L'ammoniaque, volatilisée
Pour déterminer la proportion et la nature de l'air dissous dans l'eau, il importe d'opérer très-peu de temps après la prise de l'échantillon , après avàir pris toutes les précautions pour que les gaz ne puissent pas s'échapper. Il est par conséquent convenable de ne pas séparer les matières en suspension, parce que la décan-
à recevoir l'ammoniaque dans une quantité connue d'acide chlorhydrique, et à déterminer le titre de l'acide, _après l'absorption de l'ammoniaque, au moyen
tation et la filtration font perdre certainement une
d'une dissolution alcaline titrée. Le procédé est extrêmement délicat, mais il permet d'évaluer, en très-peu de temps, des quantités d'ammoniaque bien plus petites que celles qui peuvent être dosées à l'état de sel double de platine. La détermination de l'acide azotique ne peut être faite que par la méthode de M. Pelouze, modifiée et rendue applicable en présence des matières organiques
partie du gaz.
On prend deux litres d'eau, et on les porte à l'ébullition dans un appareil qui permette de recueillir sur le mercure tous les gaz dégagés. On détermine ensuite le volume et la nature de ces gaz : on a principalement à doser l'acide carbonique, l'oxygène et l'azote. Bien des méthodes peuvent conduire au résultat : la plus exacte et en même temps la plus rapide est celle de M. Regnault; mais elle exige un eudioniètre spécial, qui ne se trouve pas dans tous les laboratoires. A son défaut, on peut obtenir une approximation suffisante
en absorbant l'acide carbonique par la potasse, et l'oxygène par le phosphore. Après chaque réaction on évalue le volume gazeux dans -une éprouvette graduée, et on a par différence le volume du gaz absorbé. Sels ammoniacaux.
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presque en totalité , si on pousse assez loin la distillation, est absorbée par l'acide. On peut la déterminer à l'état de chlorure double de platine et d'ammoniaque, dans la liqueur rendue alcoolique, en prenant les précautions bien connues pour ce mode de dosage. M. Boussingault a indiqué une méthode plus rapide, qu'il considère comme étant aussi exacte. Elle consiste
de chaux ou de maguésie. Air dissous.
DES AMENDEMENTS ET DES ENGRAIS.
par M. Schlsing (1). Une partie de l'acide carbonique est dosée dans l'analyse du gaz dissous dans l'eau : la longue ébullition, nécessaire pour dégager ces gaz, donne un précipité qui contient le reste de l'acide carbonique, presque toujours à l'état de carbonate de chaux. On recueille ce précipité, on le traite par l'acide chlorhydrique faible, en faisant passer lentement le gaz dé-
Je considère maintenant l'analyse de l'eau claire, décantée et filtrée. Elle peut contenir l'azote soit à l'état
d'ammoniaque, soit à l'état d'acide azotique : pour
(i) Annales de chimie el de physique, 3sér., t. XL, p. h7; Annales des mines , extraits de chimie, 1851t.
Acide
carbonique.