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DU DRAINAGE, DANS SES RAPPORTS
AVEC LA MÉTÉOROLOGIE ET LA GÉOLOGIE.
climat séquanien , avec la courbe d'évaporation d'eau pure de Charnock et avec celle de Dalton, fait présumer que la courbe d'évaporation de Dalton pourra aussi faire reconnaître les filtrations possibles sous un régime de pluies donné du climat séquanien. En effet, les périodes de filtration dans le drainage de M. de Courcy, aux environs de Paris, sont bien signalées par la superposition. de la courbe de Dalton sur celle des pluies de l'année. La détermination du chiffre moyen des filtrations et de l'évaporation sous le climat séquanien peut s'établir : 1° Par les observations de filtration faites chez M. de
raît sous le régime des fortes pluies de la saison froide du même climat. La dose d'eau non absorbée et non vaporisée déduite du régime des rivières troubles, telles que la Durance et le Var, indique, dans cette région méridionale, des écoulements torrentiels quatre à cinq fois plus forts que ceux du climat séquanien , et démontrant la nécessité de drainages, par muraillements et par fossés absorbants, sur les flancs des coteaux très-inclinés formés d'argiles imperméables. Le régime des rivières du midi à eaux limpides, dont
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Courcy.
2° Par l'étiage de la Seine considéré comme produit
des filtrations à travers les couches perméables du bassin de cette rivière. 5° Par la discussion du débit total de la Seine don, nant à la fois les eaux torrentielles et les eaux de filtration. Ces trois méthodes conduisent à des résultats peu différents et à peu près identiques à la dose des filtrations trouvées en Angleterre par Charnock, 126 millimètres. La filtration des terrains perméables calculée par le débit de la Somme-.Soude donne un chiffre un peu supérieur, 161 millimètres.
Sous le climat méditerranéen, la courbe d'évaporation de la terre et celle d'évaporation de l'eau pure construites avec les éléments publiés par M. de Gasparin révèlent une évaporation très-forte, une dessiccation du
sol très-prononcée pendant les quatre mois les plus chauds. Nos propres observations nous ont démontré comment cette dessiccation diminue lorsque le sol est ameubli. L'évaporation faiblit et la filtration appa-
le bassin est formé de terrains perméables dans une proportion analogue à celle reconnue dans le bassin de
la Seine, peut être étudié dans le débit du Verdon limite entre les départements du Var et des BassesAlpes ; le chiffre de l'étiage de cette rivière montre que la filtration est de 524 millimètres, au moins deux fois et demie celle du climat séquanien. Le débit des grands groupes de sources du département du Var donnant à l'étiage 5 ime,56 par seconde, produit de plateaux absorbants de 4.410 kilo-mètres quarrés ; le jaillissement de Vaucluse, avec son étiage
de 13 mètres par seconde, émanant d'un plateau de 1.421 kilomètres quarrés , fournissent, pour la dose des filtrations calculé-es sur le débit moyen de l'année, 55 imm,6 et 427"n,4: Le premier chiffre offre un accord bien remarquable avec la filtration représentée par le débit du Verdon, tandis que l'excès du débit de Vaucluse rappelle l'excès de Somme-Soude relativement à la Seine D'après ces premières recherches, une dose moyenne
générale de pluies de 600 millimètres donne Filtration.
Gasparin ; le Traité de drainage de M. Barrai nous a fourni les
éléments des courbes d'évaporation de la terre résultant des observations de Dalton, Charnock et Dickinson.
Évaporation.
millim.
Climat séquanien. Climat méditerranéen
'26 524
471t
4
276