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DE LA CONSTRUCTION DES LOCOMOTIVES
La disposition représentée par la fig. 5, Pl. III, suppose les balanciers suspendus aux boîtes à graisse. Elle a l'avantage de laisser l'espace entièrement libre au-dessus des longerons, mais elle a, par contre, l'inconvénient d'être fort gênante pour l'enlèvement des roues. La simple visite des boîtes devient alors une opération longue et coûteuse. Cette suspension est cependant assez fréquemment appliquée, pour les ressorts eux-mêmes ; l'est, par exemple, au chemin de fer d'Orléans, pour les ressorts longitudinaux des roues motrices des machines à voyageurs,
Suspension
de Saillie.
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Ce ressort mérite, entre autres reproches, celui de laisser le longeron complètement en porte à faux à partir de l'essieu. Ce défaut est pallié au moyen d'une armature supérieure destinée à roidir le longeron, c'est-à-dire d'un véritable petit balancier; mais l'application du principe de la solidarité des ressorts eût été, sous tous les rapports, bien préférable à ces petits expédients. NOTE H (n° 39).
et au chemin de fer de Lyon pour le ressort transversal de l'essieu moteur des Crampton ; mais on vient de renoncer,
M. Engerth a appliqué à ses machines un perfectionnement devenu tout à fait usuel en Allemagne, la condensation de la
Lexnis Zet.qinuee;
pour ces dernières machines, à cet ajustement compliqué. On pourrait d'ailleurs, en élevant un peu le châssis, placer le balancier au-dessus des boîtes à graisse. Les ressorts seraient alors suspendus aux balanciers, pour laisser au jeu des diverses pièces une amplitude suffisante, sans trop élever les longerons. Si l'on préférait exhausser la chaudière seulement, sans élever le châssis, on pourrait placer les balanciers au-dessus de celuici, les ressorts restant au-dessous. Ou même tout le système, y compris les ressorts, pourrait être placé au-dessus des longe-
vapeur d'échappement dans le tender ; et à quelques-unes d'entre
Engerth.
rons.
sur ressorts
TRÈS-PUISSANTES ET A PETITE VITESSE.
Il suffit, du reste, de signaler l'importance du principe, sans entrer dans tous les détails d'application. Quand il s'agit seulement de s'affranchir des difficultés qui
naissent du défaut de place pour les ressorts ordinaires à feuilles étagées, on peut faire usage des ressorts en spirale de
Baillis; ces ressorts, d'origine anglaise, sont fort en faveur dans quelques parties de l'Allemagne, et surtout en Autriche. La fig. li, Pl. W, représente deux suspensions, l'une simple, l'autre double, appliquées à des machines à marchandises récemment construites dans les ateliers dits : de Vienne à Glogp;-
nitz, appartenant aujourd'hui à la société des chemins autrichiens.
Au reste, on trouverait presque toujours, en recourant aux balanciers, le moyen de loger facilement des ressorts à feuilles ordinaires, assez longs, et alors préférables aux ressorts Baillis. On eût, par exemple, pu améliorer ainsi la suspension des machines du Grand-Central (27) , dans lesquelles l'indépendance des ressorts a conduit (sans compter les inconvénients qui lui sont propres) à appliquer à l'arrière, entre la boîte à graisse et le longeron, un petit ressort à pincettes.
Perfeciirne,-
elles une modification expérimentée au delà du Rhin sous di-
verses formes, et ayant pour objet de soustraire les tiroirs à la pression exercée sur eux. Je n'insisterai pas ici sur ces deux points, étrangers à la question discutée dans ce mémoire, et qu'il y aura lieu de traiter à part. Il suffira de dire que la
jiroirs
tion de ce dernier problème, fondée sur le principe déjà appliqué en France il y a quelques années par M. Desgranges , laisse beaucoup à désirer. Il en est de même d'une autre disposition qui consiste à suspendre en quelque sorte le tiroir, au moyen d'un tirant articulé, à un piston serré dans une garniture.
On peut critiquer la persistance avec laquelle on a expérimenté, en Allemagne, ces appareils imparfaits qui n'ont pas donné jusqu'ici de résultat bien net ; mais elle prouve du moins un louable esprit d'investigation et de recherches. Cette disposition est, en effet, très-prononcée chez le personnel technique des chemins allemands, et à tous les degrés de la hiérarchie; tout le monde se prête avec zèle aux expériences, et accepte des complications qui soulèveraient en France une opposition plus ou moins directe, justifiée, il est vrai , jusqu'à un certain point, par l'activité et les plus grandes exigences du service.
Quant à la condensation de la vapeur par le procédé de
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Condensation vapeur dans
lea
M. Kirchweger, et à l'économie de combustible qu'elle réalise, j1:1 presque tout le monde est d'accord en Allemagne sur ce fait ; mais les évaluations varient entre des limites fort larges. L'ex-
périence suivie depuis près de deux ans sur une machine du chemin de Lyon n'est pas non plus très-concluante à cet égard. Mais l'influence de l'appareil de condensation est très-com-