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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
affleurements très-irréguliers, et pour ainsi dire enchevêtrés les uns dans les autres. Malgré cette irrégularité apparente, il est pourtant possible de relier ces divers gîtes les uns aux autres et même aux pré-
santes , mais toujours composées de sulfate de baryte
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avec pyrites et galène. Souvent le filet minéral est exclusivement pyriteux. Il paraît même que vers l'E. l'affleurement se poursuit très-loin avec les mêmes ca-
cédents.
ractères de direction et de composition, et qu'on en
Allons d'abord au plus haut, vers l'E. , dans le ravin de Roussouneinc : nous y trouvons le commencement d'un affleurement barytiquel qui se poursuit, de l'E.
retrouve des traces au ravin de la Picarière. A part les anciens travaux du Tourd:d'ailleurs peu développés, nulle part on ne trouve d'exploitation sur ce gîte probablement assez important. Parallèlement au filon précédent, un second de même nature traverse le ravin de Vallongue , au sud du premier, mais également inexploré.
à 1' O. le long de ce ravin, traverse le ravin de Vallon que
et se continue sur le flanc O. de ce vallat. Pourtant, comme à son extrémité O. les déblais d'anciens travaux couvrent la surface, il est difficile de juger exactement de son allure en ce point ; nous serions tentés de croire qu'il y a bifurcation ou même une- division en un plus grand nombre de ramifications, comme paraissent l'indiquer les anciens travaux du Tourd, sans doute ouverts sur le prolongement O. du filon principal de Roussouneinv. Ce qui nous confirme dans l'hypothèse d'un éparpillement du gîté vers l' O. , c'est la grande abondance de déblais et la grande étendue qui en est là couverte. Les inventeurs de ces mines attribuaient ces anciens travaux à M. de Gensanne , mais les documents nous manquent pour appuyer cette assertion. D'ailleurs, les bifurcations sont fréquentes le long de cet affleurement, et depuis la mine du Tourd l jusqu'au haut du ravin de Roussouneinc. D'abord, à la rencontre des deux vallats et un peu plus haut à l'E. , tant qu'on est dans le granite, on n'aperçoit qu'une série de veinules qui courent dans tous les sens, tout en suivant la direction générale indiquée plus haut. Les unes sont barytiques , les autres pyriteuses, et presque toujours avec des petits filets de galène argentifère. Quand on sort du granite et que, vers l'E. , les veines sont encaissées par les schistes mi-
cacés, elles deviennent plus régulières et plus puis-
Enfin à ce filon principal de Roussouneinc se rattachent
trois ou quatre autres veines marquant de la galène ou
de la pyrite, qui coupent le premier sous des angles de 450 à 90°, et cela, non loin de la limite du schiste et du granite. Les deux premières se voient dans le vallat même de Roussouneinc; mais coupant ce ravin, elles se dirigent au N.-0. assez exactement en restant à peu près parallèles à la limite des schistes et du granite : elles paraissent se prolonger vers le groupe de la descente elles serpentent au milieu des micaschistes avec mélange
de filets feldspathiques ou granitiques, surtout dans leur partie O. Vers leur extrémité O., ces deux affleurements sont à leur tour coupés par deux autres qui n'en
forment à vrai dire qu'un seul, dirigé N.-S. un peu N.-E.-S.-O. : ce dernier consiste en deux veinules de sulfate de baryte moucheté de galène et pyrites, parallèlement auxquelles courent des- filets granitiques qui les encaissent. Ces filets se suivent jusque vers les bords du Tarn, mais sans devenir plus importants. Récapitulant les caractères des divers affleurements, ci-dessus mentionnés dans le quartier de Roussouneinc, nous voyons là un filon principal dirigé sensiblement de