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GÎTES MÉTALLIFÈRES DE LA LOZÈRE
ET DES CÉVENNES OCCIDENTALES.
S M. Filons de cuivre pyriteux.
partie visible à l'est est peu étendue ; on perd cet affleu-
devient alors très-irrégulier et stérile. D'ailleurs la
Les filons ne renfermant que du cuivre pyriteux sont
assez rares dans le département de la Lozère ; nous n'en connaissons qu'un, celui autrefois exploité par la
compagnie de Ville fort et Vialas , à Fressinet près Ville-
fort. Au contraire, dans le Gard, au pied des massifs granitiques qui le séparent de la Lozère, on trouve plusieurs gîtes d'une richesse remarquable : ces gîtes de même que celui de Fressinet, ne tiennent sur la plus grande partie de leur étendue que du cuivre pyriteux ; cependant, par leur direction commune, par la constance de leurs allures et surtout par leurs liaisons avec certains gîtes plombeux qui semblent n'en être souvent que les prolongements ; par toutes ces raisons enfin, nous aurions pu faire rentrer les gîtes dans la section précédente ; mais les subdivisions ne peuvent nuire dans la monographie de tant de filons, et nous -faisons une section particulière des filons de Freissinet , des Combelles , près Saint-Sauveur, , des environs de Saint-Jean-du-Gard, Saumane, Saint-Roman, etc.
- .;
Filon
de Freissinet.
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La vallée de Pallières , qui descend du pic de la Lozère par Costeilades , Le .Pouget, Freissinet , et va rejoindre celle de l'Altier auprès de Ville fort , est coupée
par plusieurs filons N. 50 à 6o° O., renfermant du
cuivre pyriteux. Tous ont été fouillés par la compagnie Viens : celui qui semble le plus important est visible entre les hameaux du Pouget et de Freissinet. Il affleure sur la rive droite du ruisseau et dans les schistes avec une puissance de om,80 à i mètre : il est là composé de
quartz avec peu de sulfate de baryte , le tout très-
ocreux et moucheté d'altérations cuivreuses. Au N.-0., auprès du Pouget , ce filon pénètre dans le granite et
rement à mi-côte. En décrivant plus tard les travaux qu'on a ouverts sur ce gîte, nous verrons que dans l'intérieur aussi le filon semble coupé vers l'est. En résumé ce filon de Freissinet ne paraît pas avoir donné beaucoup et a été abandonné après des travaux peu développés. Dans les environs immédiats de Freissinet et en d'autres points, aux approches de Villefort , d'anciens visiteurs ont bien annoncé des indices de cuivre, mais jamais en grande abondance. Ce filon affleure au milieu des schistes, sur les bords
du Trévèzelet, à dix minutes environ du hameau de la Mouline. Dirigé 0.-N.-0. , cet affleurement a une puissance de om,8o et se compose de quartz,
Filon des Combelles, près Saint Sauveur.
sulfate de baryte avec débris des schistes encaissants : à la surface, les seules apparences minérales consistent en veinules de carbonate de cuivre ; le filon, presque vertical
,
se poursuit sur une longueur de 100 à
15o mètres sur les bords et dans le lit même du ruisseau; à l'est et à l'ouest on ne retrouve plus que des indices incertains. C'est dans la partie centrale de la longueur visible à la surface, qu'ont été ouverts les anciens travaux d'exploration ; on en a retiré de beau minerai de cuivre pyriteux , mais mélangé d'une trèsgrande quantité de pyrite de fer. Dans son ouvrage sur l'histoire naturelle du Gévau-
sEeinevti-tinoens-da.
Saint-Jean-du-
dan et du Languedoc, Gensanne signale entre Saint- Gard et de Roman. Étienne-Vallée-Française , Moissac et Saint-Roman,
deux ou trois points comme renfermant du cuivre pyriteux. Nous n'avons pas été assez heureux pour retrouver ces apparences : ainsi, nous ne connaissons pas « les quelques mines de cuivre, qu'il dit avoir vues,