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BULLETIN.
5.107 tonnes de matte cuivreuse ; 50 2.576 tonnes de cuivre brut et de cuivre rosette; te 807 tonnes de vieux cuivre; 5° 2.823 tonnes de cuivre en barres et en lingots ; 6° Enfin, 501 tonnes de cuivre en plaques et billion. Quant aux cuivres ouvrés, il en a été importé pour une valeur de ii5,8s5 francs jusqu'au 4 juin 1855; depuis cette époque jusqu'au 5 janvier suivant, les ports anglais en ont reçu 21.100 kilogrammes. La substitution du poids à la valeur déclarée comme base de perception du droit d'entrée est la cause de la différence qu'on observe dans le mode de supputation. Les quantités les plus considérables de minerai de cuivre importé en Angleterre pendant l'année dernière proviennent de l'île de Cuba et du Chili, Ce dernier pays vient encore avec la Russie au premier rang des nations auxquelles le commerce britannique a demandé le cuivre brut en lingots et en barres.
La France, après la Hollande, a fourni pour la plus grande valeur de cuivre ouvré. Les articles de cette catégorie, qui avant la dernière réforme du tarif étaient taxés à raison de IO p. 100 ad valorem, sont soumis, depuis le 4 juin J853, à un droit de 10 sh. par quintal. A l'exportation, le cuivre d'origine britannique préSente un total de 15.632 tonneaux. On trouve d'ailleurs qu'il a été réex-
porté environ 50 p. 100 du cuivre étranger entré à l'état de cuivre rosette, de barres, de produits fabriqués, etc., tandis que les minerais et les vieux cuivres sont restés presque entièrement en Angleterre. Étain.
La quantité d'étain importée en Angleterre s'est élevée à 2.487 tonneaux, sans comprendre dans ce chiffre i56 tonneaux de minerai et de régule d'étain. L'exportation est légèrement
Zinc.
inférieure; son total n'a atteint, en effet, que 2.359 tonneaux répartis d'une manière presque égale entre l'étain des mines anglaises et celui des provenances étrangères. Les fabriques anglaises ont reçu, en i853, 23.418 tonneaux de zinc étranger tiré principalement de la Prusse, de la Hollande, de la Belgique, et 342 tonneaux d'oxyde de zinc. Il a, d'autre part, été expédié des ports du Royaume-Uni 12.642 de zinc dont 5.181 tonneaux d'origine anglaise. Les en-
vois faits à la France se sont montés à 8.084 tonneaux de provenance étrangère. Plomb.
L'importation du plomb en saumons ou en feuilles s'est
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élevée, pendant l'année dernière, à i7.564 tonneaux et celle des minerais de plomb à 753 tonneaux. L'Angleterre a reçu, en outre, Si tonneaux de carbonate de plomb: quant au minium et au chromate de plomb, ils ne figurent que pour mémoire dans le document qui fait ressortir le mouvement du commerce de ce métal. . Newcastle prend la part la plus active dans l'importation du plomb. Il prime Londres de près de co p. 100 et, réunis, les chiffres qui appartiennent à ces deux ports contribuent à l'ensemble général dans une proportion de 84 p. 100. C'est principalement d'Espagne que l'industrie anglaise tire le plomb étranger. Les envois de cette contrée en métal brut et en minerai atteignent un chiffre de ,.5.062 tonneaux, soit 82 p. 100 de l'importation générale. La France, qui vient au second rang, ne prend une part que d'environ 5 1/2 p. 100, soit 1.013 tonneaux. L'exportation est légèrement supérieure à l'importation, et un fait digne de remarque, c'est que la presque totalité du plomb expédié à l'extérieur sous forme de lingots, de feuilles ou
de balles est d'origine anglaise, le métal brut de provenance étrangère ne figurant dans l'ensemble de ce mouvement de 18.168 tonneaux que pour 1.438 tonneaux, moins de 8 p. 100. Quant aux sels et oxydes de plomb, ce sont uniquement des produits de l'industrie britannique, et ils présentent un total de 2.869 tonneaux. C'est vers les États-Unis que le commerce anglais a exporté la plus grande quantité de plomb brut, 6.275 tonneaux ; la Russie en a reçu 2.991 tonneaux et la France 1.217 tonneaux,
chiffre de très-peu supérieur à celui de sa propre exportation en Angleterre. Extrait d'une lettre adressée par M. HERBET, consul général de France à Londres, à M. le ministre des affaires étrangères.