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ET USINES DE LA LOZÈRE.
arrêta en 1779. Pour aérer et épuiser ces travaux, on
deux premiers filons sont désignés sous les noms des exploitants de 1770, de Illaulévrier et de la Rivaux. La galerie Maulévrier, poussée en direction sur le filon n° 1, a 2oo mètres de longueur : à son extrémité est le minerai s'est présenté sur une épaisseur de om,3o, moitié en galène massive, moitié en minerai de bocard ; on s'éleva là par un petit travail en gradins qui produisit assez de minerai. On fonça ensuite un puits qu'on dut abandonner faute d'air. C'est pour arriver sous ce point qu'on avait commencé à 12 OU 5 mètres en dessous la galerie Saint-Jean ; elle ne fut prolongée que de 2 5 à 3o mètres, malgré quelques beaux rognons de minerai qu'on en retira. Dans tous ces travaux le filon est vertical, bien réglé, et semble s'enrichir en profondeur.
avait commencé deux autres percements inférieurs, dits galeries Gensanue et Ileulan (f/g. 5, . La galerie Gensanne , placée à 3",90 au-dessous du fond du puits Demory, atteignit le filon métallique à 44 mètres de son entrée et le suivit sur 4o mètres, sans parvenir tout à fait à l'aplomb du puits Demory ; vers l'extrémité de cette galerie, le filon paraît se diviser en deux veines qu'on a peu étudiées ; sur le point le plus riche en minerai, on fonça le puits Gensanne, arrêté à 19 mètres de profondeur à cause de l'abondance des eaux : les apparences étaient d'ailleurs les mêmes qu'au fond du puits Demory. La galerie Meulan , ouverte à 59 ou 4o mètres au-dessous du percement Gensanne , devait avoir 400 mètres de
développement Pour atteindre la verticale du puits
Travaux
de Peyrelade. (PLIE, fig. G).
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DESCEEPTION DES MINES
Demory : on l'arrêta à 15o mètres, à cause de la dureté
Sur le filon n° 2 , il y a encore deux étages de travaux : le premier comprend la galerie Luehet; le second le puits
du rocher et de la rareté de la galène. Remarquons
Brulard, la galerie la Rivaux et les ouvrages qui en
toutefois que cet abandon coïncide avec la découverte des mines de Vialas. En résumé, ces travaux n'ont donné que des résultats insignifiants ; profitant des circonstances locales, on a bien échelonné les percements. Mais il semble qu'on n'ait eu pour but que d'atteindre la partie minérale et nullement de la poursuivre ; car toutes les galeries s'arrêtent à la région minéralisée, et aucun de ces ouvrages ne nous paraît l'avoir suffisamment suivie en longueur. Nulle part non plus nous ne voyons de traverses, travail si nécessaire dans l'exploration de gîtes de cette puissance. Parmi les huit ou neuf veines qui se montrent à la surface, dans le ravin de Peyrelade , on n'en a attaqué
dépendent.
que trois : les deux plus. voisines du chemin de Ville fort aux AydoUs et celle dite du Rocard, à la rencontre des
ravins de Peyrelade et des Balmelles. Les travaux des
La galerie Luchet a 15o à i6o mètres. Au fond de cette galerie la veine minérale avait )5 à 2o centimètres
de minerai de bocard. A 8o mètres de l'entrée, on a, dans une partie riche, foncé un puits de 6 mètres de profondeur, au bas duquel on a élevé deux ouvrages en gradins renversés. Dans les gradins de l'est, la veine atteint o"1,25 de puissance, en mélange de minerai massif et de minerai de bocard. A l'ouest, la puissance en minerai variait entre om,25 et om,50 ; enfin sur quel-
ques points , on avait trouvé des filigranes d'argent natif.
La galerie la Rivaux a environ 2 00 mètres de longueur, sur un minerai semblable à celui des travaux précédents. A peu de distance de l'entrée et à droite de cette galerie, se trouve le puits Brulard, de 14à 15 mètres de profondeur; au fond, s'étendent, à l'est
Filon :,n°
Filon n" 2.