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ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.
versalement aux fibres : condition qui serait bien souvent éludée pour les attaches à tête symétrique, telles que les chevilles des coussinets, si on jugeait à propos de les terminer aussi en fermoir, pour les enfoncer sans préparation. On a cependant conservé sur quelques nouvelles lignes les crampons à pointe : par exemple, pour la reconstruction du chemin Badois (Pl. III,
facile. On peut les retirer par un mouvement de rotation,
fig. 19). Le corps, entre la tête et le biseau, est souvent une pyramide renversée, mais à faces très-peu inclinées, formant queue d'hyronde. Les faces intérieures de la tête et du corps, raccordées
par un congé arrondi, font un angle obtus, afin que l'une s'applique exactement sur le patin, quand l'autre a été enfoncé verticalement. Quelquefois cependant l'angle dont il s'agit étant droit, les
crampons sont enfoncés obliquement, et convergent (Pl. HI, fig. ). Cette disposition est vicieuse sous le rapport de la résistance, soit au glissement, soit au renversement ; elle met en jeu la tension de la cheville dans le premier cas, et l'augmente dans le second; elle est d'ailleurs d'une exécution plus difficile ; l'insuffisance de l'inclination du crampon serait surtout un défaut grave, car c'est principalement par sa racine que le crochet
doit s'appuyer sur le patin, sous peine de danger de rupture. Vis à bois.
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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
211. Les vis à bois proprements dites, n'ont guère été appliquées qu'aux joints, pour lesquels même elles sont généralement abandonnées. On a au contraire employé souvent, et on emploie encore, des chevilles à tête polygonale symétrique, transformées par la torsion en vis à bois, à pas trèsallongé et peu saillant (Pl. III, fig. 16, 17 et 18). Ce mode a été appliqué, par exemple, aux derniers chemins construits en Bavière. Les vis s'enfoncent comme les crampons, à coups de masse et sans trous percés d'avance. En Hanôvre ,
comme si elles avaient été mises en place de même.
212. Les opinions sont partagées en Allemagne sur ,oiLitepsa.prliaiiesssur
la valeur relative de ces deux modes d'attache. Les in- ladeux val", de d'atces modes génieurs de la nouvelle société des chemins de fer au... taches. trichiens, qui ont tout récemment examiné de nouveau la question, ont été conduits à donner la préférence aux
crampons, les chevilles tordues étant, suivant eux, plus sujettes à s'ébranler ; j'ai entendu par contre, en Bavière, attribuer hautement l'avantage à celles-ci, et cette opinion se répand également en Prusse. Il semble cependant que l'enfoncement d'une vis à coups de masse doit désorganiser le bois, et qu'on ne peut guère compter
sur une prise efficace des filets. Il faudrait que la cheville tournât, en pénétrant dans le bois ; on m'a souvent affirmé qu'il en était ainsi ; j'ai cependant observé fréquemment le contraire. La rotation se produirait sans doute si l'enfoncement était fait avec plus de ménagement. Quoi qu'il en soit,l'opinion dominante paraît être en Prusse, que ces chevilles conviennent pour les essences tendres ou résineuses, et les crampons pour le chêne.
Peut-être y aurait-il quelque avantage à placer : à l'extérieur, des crampons, et à l'intérieur de véritables vis à bois, à noyau conique et à filet saillant, introduites par rotation dans des trous de tarière. Les deux systèmes d'attaches subissent des efforts bien distincts l'un doit résister à la tendance au glissement, l'autre à
cependant, on prescrit de percer des amorces pendant les grandes chaleurs, à cause de la prédisposition des traverses à se fendre. Les vis sont placées verticalement; leur large
la tendance au renversement, les efforts sont donc surtout transversaux pour l'un, longitudinaux pour l'autre ; et il semblerait naturel que leur constitution
tête et la tige sont raccordées par un congé profilé exactement suivant le bord du patin (fig. '6). Ces vis ont sur les crampons l'avantage d'une extraction plus
chent plus rapidement que les crampons, sous l'action
respective fût en rapport avec ces conditions différentes. L'expérience paraît avoir démontré que les vis se relâ-