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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE.
rieur, par la large tète de la cheville. cette disposition, combinée avec des éclisses, présente une complication que celles-ci rendaient parfaitement inutile.
une coïncidence plus exacte des bouts. On a commencé par replier la plaque sur les rebords extérieurs des patins en appliquant sur ce repli les têtes des crampons, placés alors en dehors de la plaque (chemin de Berlin à Stettin). Le repli de la plaque a été ensuite remplacé
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Coussinet complet.
217. On a été, sur plusieurs lignes, jusqu'à appliquer au joint un véritable coussinet, nécessairement fort large, avec coin en bois. Cette malencontreuse combinaison des deux systèmes rivaux a été appliquée, à titre d'essai, sur les chemins de Brunswick à LOnebourg, de Ilanôvre , de la HesseÉlectorale, de Saarbrfick , etc. On a même, sur le chemin du Main au Weser, enchéri encore sur cette complication en ajoutant au coussinet, dans les courbes de très-petit rayon, une sorte d'armature en fer reliant le bord extérieur du rail au bord intérieur du coussinet, et destinée à suppléer le coin
en cas de chute, et accessoirement à soulager la joue extérieure du coussinet. 2,.8. Au chemin de Saarbrfick, on s'est proposé, comme on Double coin du chemin l'avait déjà fait sur une section de la ligne de Stargard à Posen, de Saarbrück. de prévenir les conséquences du desserrement et de la chute du coin ordinaire, en lui substituant un coin double, composé de deux parties réunies par un boulon, et formant ainsi queue d'hyronde (Pi. III, fig. 5 et ).
219. L'expérience n'a pas tardé, heureusement, faire justice de toutes ces complications, et à arrêter les ingénieurs dans la voie fausse où ils s'engageaient. On reconnaît aujourd'hui que le rail américain n'a pas besoin de coussinets, pas plus au joint qu'ailleurs, et qu'en fait de voie surtout, il n'y a de bon que ce qui est simple. Les vis, ainsi que les crampons qui sont, au joint comme ailleurs, plus usités qu'ellés, ou les boulons, moins répandus, traversent ordinairement la plaque et sont placés deux à deux, comme pour les traverses intermédiaires, sur une ligne oblique au rail.
22o. Quoique le ressaut qui se forme au joint soit d'attache que destinées S faire beaucoup moins prononcé avec ce mode disparaître le resserrés par des coins, il y saut entre les pour les rails à champignons champignons. cherché en Allemagne à obtenir a longtemps qu'on a Modifications de la plaque de joint
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par une plate-bande rapportée, serrée sur les patins par des boulons à écrous supérieurs, remplaçant euxmêmes les crampons. Ces appendices, sortes d'éclisses horizontales, ont été placés alors des deux côtés ; on les a fait tantôt très-courts, fixés par un seul boulon placé exactement dans le joint; tantôt plus longs, avec deux ou même trois boulons de chaque côté. Ces dispositions constituaient déjà un perfectionnement réel ; il est inutile de les décrire en détail, mais il convient de les mentionner, ne fût-ce que pour rappeler combien l'étude de l'appropriation du rail américain a été complète et variée, et par quelle longue série d'essais on en arrive aux combinaisons plus pratiques adoptées aujourd'hui. L'appendice horizontal a été d'ailleurs combiné quelquefois avec l'éclisse, par exemple sur le chemin de Berlin à Francfort (Pl. III, fig. 22 et 23). Deux boulons suffisent alors au lieu de quatre.