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559 Insuffisance des recherches
sur les points de C roisement.
ET USINES DE LA LOZÈRE.
DESCRIPTION DES MINES
Ce que les travaux, tels qu'ils sont aujourd'hui, permettent de reconnaître, c'est le croisement des Anciens et des Avesnes, par les deux filons du Bosviel et du Bois-
de-Petit; c'est encore l'arrêt et le rejet des veines de Sainte-Barbe et de la Picadière par les mises argileuses de l'ouest. Mais on remarquera dans l'exposé que nous
avons présenté des travaux, qu'à part les recherches récentes des galeries Parallèle, Rétrograde, etc., jamais, après lé croisement des veines entre elles, par des croiseurs ou par des failles, les études n'ont été suffisantes pour vérifier s'il y a rejet, et quels peuvent être le sens et l'étendue du dérangement. C'est ainsi que l'exploitation est limitée, sur les Anciens, entre le Bosviel et le Bois-de-Petit, et sur les Avesnes , par le Bosviel et des accidents parallèles. Les anciens travaux
de la Picadière ne semblent avoir dépassé, à aucun étage, la grande mise argileuse parallèle à celle dite Sainte-Barbe.
L'insuffisance des recherches aux points de croisement se fait surtout sentir dans la partie Est des mines de Vialas. Sans rappeler la rencontre des Avesnes et Anciens par le Bosviel , nous citerons leur dérangement par des accidents parallèles à celui-ci. On retrouve, aux trois étages, les traces d'un croiseur et d'une ou plusieurs failles, sur les filons des Avesnes et des Anciens. Le croiseur, composé d'une roche analogue à celle de Bosviel , mais sans minerai, au moins dans les parties recoupées, arrêta anciennement les travaux du Colombert sur les Avesnes ; aujourd'hui il limite les kasths Villemereux à l' ouest ; au troisième plan, il a puissamment contribué aux hésitations de la galerie Chapelle, sans qu'on paraisse alors l'avoir reconnu. A l'ouest de ce croiseur, on aperçoit encore les traces d'un dérangement parallèle au précédent, mais beau-
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coup moins net. Il apparaît au premier plan, à l'ouest du puits de la Faille, descend aux deuxième et troisième plans, aux environs des puits Nadal , et peut-
être dans le prolongement S.-0. de la galerie de la Grand' Croix.
Plus à l'ouest encore, on voit quelques fentes ou fausses inclinaisons suivant les mineurs, niais pas de croiseur bien accusé : c'est pourquoi, sur la Pl. II, nous n'avons pas tracé cet accident. Le filon des Anciens est certainement coupé et dérangé
par les deux premières lignes d'accidents ; c'est entre leurs prolongements N.-E. que nous semble placé le brouillage où se sont arrêtés les anciens travaux du
premier plan, retrouvé par la galerie Solberge au deuxième, et dont on s'est déjà approché au troisième. Ce
brouillage est à peu près exactement sous la verticale du point O., et les indices des affleurements, aux environs de ce point, sont d'accord avec notre opinion. Une dernière observation à ce sujet, c'est qu'a l'ouest du croiseur et des failles, les Anciens comme les Avesnes
éprouvent un changement notable dans leur allure et dans leur richesse; ils deviennent à peu près verticaux et bien moins réguliers dans la région voisine du percement du Colombert. Voyons maintenant les caractères propres aux divers filons :
Les veines minérales connues sous les noms de filons
Filon
Mes-
de la Picadière , de Sainte-Barbe, des Avesnes, font Tilari;e et `adirlaPicardière. très-probablement partie d'un seul filon, fréquemment ramifié, d'une puissance par conséquent assez variable et qui nulle part ne paraît nettement séparé des micaschistes encaissants. Cet ensemble est aujourd'hui reconnu depuis le ravin de la Picadière jusqu'au Bosviel ; il est probable toutefois que dans la région Est de Sainte-