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DESCRIPTION DES MINES
sures secondaires, produites dans les micaschistes par suite de l'ouverture de ces deux énormes crevasses. Il n'est pas besoin de recourir à l'idée de systèmes différents pour comprendre que, pendant le temps nécessairement assez long qu'a exigé le rétablissement de l'équilibre, après une pareille dislocation, les fissures secondaires ont pu se produire à de certains intervalles et se déranger mutuellement. Il faudrait d'ailleurs, pour motiver la classification en systèmes différents,
trouver, outre les coupures de filons les uns par les autres, des changements de composition que l'on n'observe pas à Vialas.
Tout en maintenant donc le groupement qui a été présenté dans notre premier mémoire, nous ferons encore une observation au point de vue pratique de l'exploitation de Vialas. Jusqu'ici on s'est peut-être un ipeu trop attaché à l'idée des ramifications de filons. Quand, par exemple, en suivant un filon bien caractérisé comme les Anciens , on arrivait sur le Bois-de-Petit, on continuait sur cette ramification sans songer à recher-
cher les Anciens, peut-être rejetés de très-peu au delà. C'est là, sans contredit, l'une des causes pour lesquelles les croisements de veines sont encore, à l'heure qu'il est, si confus et si peu étudiés. Principales circonstances de l'exploitation des mines de Vialas.
La position des filons de Vidas sur les flancs de ravins profonds et au-dessus de l'étroite vallée de Luech, a permis jusqu'aujourd'hui d'aménager trèscommodément ces gîtes. Le quatrième plan, poussé du Martinet jusque sous les exploitations actuelles, laisse la compagnie de Vialas un long espace de temps encore avant qu'elle soit obligée de recourir à des puits pour atteindre et exploiter ses mines. Dans cette exploitation , l'extraction , l'épuisement, l'aérage se font donc
ET USINES DE LA LOZÈRE.
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très-simplement et à très-peu de frais. Qu'on joigne à cela les circonstances d'un boisage peu dispendieux, d'une main-d'oeuvre peu élevée, et l'on aura. une idée des conditions si favorables où se trouvent placées les mines de Vialas. Le Mode d'exploitation adopté est suffisamment indi-
qué dans la description que nous avons donnée des travaux, c'est la méthode classique des exploitations de
filons: nous ajouterons qu'aux environs du puits du Bloc seulement, on a dû, dans ces dernières années, pratiquer un abatage en travers, tant était grande, sur ce point, la puissance en minerai. Les nombreuses bifurcations de veines rendent insuffisantes les galeries de direction, et il serait, sur plus d'un point des mines de Vialas , très-important de pratiquer des traverses d'exploration.
Pour terminer ce qui est relatif à ces mines, nous donnerons le personnel attaché à leur exploitation et (1i:teignes renseignements sur les conditions d'exécution
des diverses sortes d'ouvrages pendant ces dernières années. En décembre 1855, les chantiers d'exploitation étaient: 9 ouvriers mineurs. 20 Les kasths Villemereux occupant. . 9 3° Les kasths Illazoyer occupant ii À° Les kasths du Puits-de-l'Âne occupant 42 5' Travaux anciens. Glanage du Bloc. . . 5 86 mineurs à l'abaTotal tage du minerai. co Les kasths Solberge, occupant.
Il y en avait en outre quelques autres en travaux d'avancement, comme par exemple à la traverse du fond du puits Nadal , au troisième étage des Avesnes. En moyenne, on peut estimer que les travaux ont, de 1848 à i855, occupé annuellement 8o à go mineurs
Personnel des mines.