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ET USINES DE LA LOZÈRE.
DESCRIPTION DES MINES
le lavage de leurs broyées et de l'atelier de criblerie dont l'installation première n'avait subi que des modifications fort peu importantes. Enfin, en 185o et en 1854 , deux nouveaux ateliers de bocards à eau et de tables à secousses furent ajoutés aux anciens, mais sans changements notables dans la construction des appareils. Les ateliers se sont donc, surtout dans les dernières périodes de l'exploitation, considérablement accumulés dans l'espace si restreint dont on pouvait disposer. Ces circonstances ont produit une certaine irrégularité de disposition, l'isolement des ateliers, et par conséquent des difficultés de surveillance inévitables. Aujourd'hui, en parcourant ces ateliers de haut en bas, nous trouvons : 1° Une criblerie , comprenant : un bocard à sec de 4 pilons ; une grille de classification ; des tamis à la
cuve et à la main ; des bassins de dépôt inférieurs ; une caisse allemande ou schlammgraben.
2° Les bocards à eau et laveries dépendantes n"
Distribution des
eaux motrices.
1,
2, 5, 4, tous semblables ou peu différents ; dans chaque atelier il y a, à la suite du bocard et des tables à secousses, des labyrinthes et caisses de dépôt. Les appareils de la préparation, et même quelques
autres dans la fonderie, sont mis en mouvement par des roues hydrauliques. L'eau motrice nécessaire est prise au Luech , à 1.200 mètres environ en amont de l'usine, avec une chute totale de 18 à 20 mètres ; le canal d'amenée a 1 ',20 de large et om,7o à or°,8o de profondeur. Il nous a paru possible d'élever un peu la digue en amont de la rivière, de manière à augmenter la chute : peut-être aussi pourrait-on élargir le canal et faire arriver plus d'eau aux moments de l'année où elle est assez abondante.
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Le défaut de force motrice est, en été surtout, une cause de chômages fréquents : limité sous ce rapport, on doit, à Vialas , viser à la production la plus grande possible au moment des fortes eaux ; c'est ce qui explique le nombre assez considérable d'appareils : il est certain
qu'avec un travail continu la Production actuelle de Vialas n'en réclamerait pas autant. Resterait à examiner si, au lieu de multiplier ainsi les appareils de préparation on n'eût pas trouvé avantage à établir une machine à vapeur qui suppléât aux moteurs hydrauliques pendant certains moments de l'année. Jusqu'en i854, le nouvel atelier (n° 4) n'ayant pas encore fonctionné, l'eau motrice était répartie ainsi qu'il suit 1'
Au premier étage
de la chute, elle se partageait
entre trois roues à augets La première, de 5 à 4 mètres de diamètre et orn,8o de largeur à la couronne, servant de moteur au bocard à sec de la criblerie et à son classificateur. La seconde et la troisième, de 5 à 4 mètres de diamètre et de même largeur que la précédente, desservant les 6 tables à secousses comprises dans les laveries irs 1 et 5. 2° Au second étage, les eaux réunies se distribuaient de nouveau entre les roues à augets qui font mouvoir les 2 bocards de 4 batteries à 4 pilons chacun, des ateliers n" 1 et 5. Ces deux roues ont à peu près les mêmes dimensions: 4 à 5 mètres de diamètre et j mètre de large.
5° A la sortie de ces roues, les eaux passent sur la rive droite du ruisseau de la Picadière , font mouvoir une petite roue à aubes courbes et en dessous, qui soulève trois ou quatre flèches d'un bocard à sec, pour le broyage des terres de brasque et de coupelle.