Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 195]

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DESCRIPTION DES MINES

Le minerai est jeté dans l'auge; le bocardage commence et se continue sous un courant d'eau dont on ne connaît pas exactement le volume. Il serait assez considérable, si nous en croyons une seule expérience faite par nous-même : nous avons trouvé 15o à 2 o litres

ET USINES DE LA LOZÈRE.

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quels les eaux vont soit à la rivière, soit de nouveau servir au bocardage , ou même encore donner le mou-

les rejette des débourbeurs dans l'auge du bocard. Quant aux eaux qui s'écoulent chargées de sables et

vement à des roues hydrauliques, comme il arrive pour la roue de l'atelier n° 2 des tables à secousses. Au moyen des vannes du canal a on fait affluer les eaux boueuses dans celles des caisses AA.A.A qui sont vides ou encore libres ; pendant qu'on débarrasse les unes on ouvre les vannes des autres et on évite ainsi l'intermittence dans le travail. Quelle que soit celle de ces caisses qui se remplit, les eaux, après y avoir déposé les sables Ç3, , s'en échappent dans le conduit b et vont aux bassins du labyrinthe,

schlamms, elles vont aux bassins de classement.

dont on règle le remplissage, toujours au moyen des

d'eau par minute. Les broyées les plus fines s'échappent

seules par le siphon décrit plus haut; elles entraînent pourtant des quantités de fragments et gros sables variables avec bien des éléments, mais surtout avec l'affluence

de l'eau et avec la rapidité du mouvement des pilons. Le bocardier les enlève de temps en temps à la pelle et

vannes.

2° Bassins et labyrinthes. Classement des broyées. Les bassins de classement et de dépôt des broyées qui s'échappent des débourbeurs comprennent : i° Quatre premières caisses en bois A, A, A, A , m,go de longueur, om,7o de largeur, om,5o de profondeur, le long desquelles règnent deux canaux à section

carrée de 17 à 18 centimètres de côté, a venant des débourbeurs , et l'autre b aboutissant aux compartiments du labyrinthe ; ces canaux portent des petites vannes pour l'établissement facile des communications. 2° Un labyrinthe composé de douze ou quinze bassins

en maçonnerie d'une largeur de i mètre, excepté les premiers dont la section est peu plus large. Ils sont placés les uns à côté des autres, et sur toute leur longueur règnent des petits canaux découverts, munis de vannes comme a et b, pour faire passer à propos les eaux d'un bassin à l'autre. Ces canaux aboutissent à de grands réservoirs, plus larges encore, après les-

Comme nature de dépôt, au point de vue du lavage, on ne distingue que cinq numéros de schlamms dans les bassins du labyrinthe ; comme les dimensions transversales de ces bassins varient peu, il n'y a d'ailleurs que peu de différence dans la richesse et dans la finesse de ces cinq numéros (1). La classification sera peut-être plus précise dans les canaux du labyrinthe de l'atelier

neuf n° 4, car là on a fait varier les largeurs du labyrinthe aux différents points de son parcours. (i) Le rendement par voie sèche des divers numéros de schlamms que nous avons essayés, a varié entre 6 et 7 p. ioo de plomb d'ceuvre ; la teneur en argent de ce plomb d'oeuvre a été de tioc, à 450 grammes au quintal. Ce dernier résultat semblerait indiquer que les gangues ne sont pas argentifères ici comme dans certaines autres mines métalliques. Quoique tous nos essais aient donné des résultats concordants à cet égard, et que le plomb d'ceuvre provenant soit de minerais pauvres soit de minerais riches, ait toujours à peu près produit la même quantité d'argent, ce serait un point à bien étudier à l'usine même de Vialas.