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MARTEAU-PILON HYDRAULIQUE
quelques appareils métallurgiques dont on puisse utiliser la chaleur perdue pour alimenter le générateur, comme cela arrive dans beaucoup d'ateliers de construction, le marteau-pilon devient très-dispendieux, puisque pour quelques heures de marche, il est nécessaire d'entretenir en feu toute la journée une chaudière à vapeur dont la surface de chauffe, proportionnelle à la quantité de vapeur dépensée à chaque oscillation du marteau, est en général considérable. De plus, il faut, pour manuvrer le tiroir, un homme spécial qui est exposé à ne pas toujours saisir les ordres qui lui sont donnés par le maître-ouvrier ; enfin, le marteau présente une très-forte masse, utile dans certains cas, mais à laquelle, dans beaucoup d'autres, on pourrait substituer une masse moindre avec une vitesse plus grande. Plusieurs constructeurs ont essayé de supprimer le cylindre à vapeur du marteau-pilon et de se servir, pour soulever ce dernier, d'un arbre de couche, mis en mouvement par un moteur quelconque, par l'intermédiaire d'une roue à cames. Ces essais n'ont abouti qu'a, supprimer les propriétés essentielles du marteau, qui alors ne présente pas plus d'avantages que les marteaux à manche. Cependant il convient de dire que M. Schmerbeer de Tagolsheim est parvenu, il y a plusieurs années, à atténuer convenablement les chocs des carnes contre le marteau, au moyen de rondelles en caoutchouc, alternant avec des plaques de tôle, placées au point de percussion, et à réduire la masse en mouvement, en la faisant buter, à la partie supérieure de sa course, contre un heurtoir composé, comme cidessus, de rondelles alternatives de caoutchouc et de tôle, et dont les effets se conçoivent facilement ; mais les rondelles en caoutchouc s'altèrent promptement et nécessitent des réparations fréquentes et dispendieuses.
A P,ESSOUT
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On doit à MM. Guillemin et l'ilinary, constructeurs à Casamène, près de Besançon, d'avoir construit un marteau-pilon , réunissant aux avantages du marteau à va-
peur ceux du marteau de M. Schmerbeer,, dans des limites plus étendues, et en évitant l'emploi peu pratique des rondelles en caoutchouc : c'est de ce nouveau marteau, représenté par les fig. 1, 2, 5 ( Pl. XI ) , que nous allons maintenant nous occuper.
Le marteau-pilon in, ni, m (fig. i) se termine à sa partie supérieure par un piston p, qui joue dans un corps de pompe dont la plaque supérieure est munie d'une soupapes pressée par un ressort et qui ne s'ouvre de bas en haut que sous une pression déterminée ; une pompe foulante f, mise en mouvement par un excentrique monté sur un arbre-moteur a, injecte de l'huile sous le piston par l'intermédiaire d'un tuyau itt, limité à quelque distance au-dessous du corps de pompe,
mais qui est dans cette région enveloppé par un tube en cuivre t' t', fixé au marteau et serré contre le premier tube au moyen d'une boîte à cuirs. Une petite vis, placée à orn,o4 en contre-bas de la partie supérieure du tube extérieur, permet, lorsqu'on veut mettre le marteau en état de marcher, de faire sortir l'air de la conduite, mais de manière à conserver un petit coussinet d'air pour éviter les coups du bélier. La soupape s prend l'air un peu au-dessous de la plaque supérieure du cylindre, afin de constituer un matelas d'air destiné à amortir les chocs pouvant résulter du cas où le marteau, mal conduit, se trouverait soulevé à une hauteur trop considérable. Le piston -za- de la pompe à l'huile peut glisser le long de sa tige sur une certaine longueur, limitée à la partie
supérieure par un arrêt et à la partie inférieure, à l'extrémité de la tige, par un disque qui soutient ce piston