Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 277]

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DU BASSIN DU DRAC.

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MINÉS D' ANtHilAcrtÉ

un pendage direct ; à 5 mètres plus loin, encore la couche Henriette vers le point le plus bas d'une inflexion; à 3o mètres plus loin, la couche du Bois de Bataille, avec un pendage direct, et cette même couche une deuxième fois et avec un pendage inverse à 120 mètres plus loin. On marche maintenant vers la couche Henriette, que on espère rencontrer avant d'atteindre la limite de la concession. La traverse sud a 25o mètres de longueur; elle n'a rencontré encore que la première contre-pente de la couche Henriette après un parcours de 6o mètres ; la contre-pente inverse, que recoupe la traverse nord, s'est trouvée échapper à la traverse sud à cause du redressement de l'axe des plis vers le sud ; mais on a rejoint le point le plus bas de l'inflexion au moyen d'une traverse dirigée vers le nord, légèrement montante, ayant 55 mètres de longueur. Quant à la couche du Bois de

Bataille, la traverse sud la coupe dans un étranglement où son épaisseur est réduite à 20 OU 25 centimètres. 11 reste à traverser une deuxième contre-pente du Bois de Bataille avec pendage inverse, contre-pente que l'on atteindra probablement à 290 mètres environ

de l'entrée de la voie de recherche. Il peut se faire cependant que cette contre-pente échappe de la même

manière qu'avait échappé l'inflexion concave de la couche Henriette ; dans ce cas, on la rejoindra par une traverse montant un peu vers le nord.

Les galeries d'allongement de l'étage n°

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ont

mètres environ de développement total, non compris la galerie principale qui a elle-même 620 mètres de longueur ; à cet étage, les trois couches n° 2, n° 3

ou 5oo mètres de longueur sur 25 à 5o mètres de largeur, et 3o à 4o mètres de profondeur. Les débris entassés au fond de la cavité suivent, en descendant, les progrès de l'exploitation ; on y conserve, dans la couche même, des cheminées servant à l'aérage (l). A cet étage, comme au précédent, la voie princi-

pale est une galerie d'allongement, menée dans la Grande Draye et située exactement dans le même méridien. A cette galerie se rattachent deux traverses au

rocher. La traverse nord, la plus éloignée du jour (620 mètres), se dirige à l'est, dans l'intérieur de la montagne ; sa longueur actuelle est de 95 mètres. Elle

coupe, après un parcours de 6o mètres, la couche Henriette, et à 20 mètres plus loin la couche du Bois de Bataille. La traverse sud, qui part de la galerie prin-

cipale à 15o mètres du jour, est dirigée, de part et d'autre de cette galerie, en forme de T. A gauche, c'est-à-dire vers l'ouest, on a coupé deux fois la grande couche qui forme, à ,cet étage, un repli convexe vers

l'intérieur, dont la flèche est d'environ 5o mètres et l'ouverture ou la corde d'environ 120 mètres. Ce repli, appelé la Rivoire, est parfaitement connu en tous ses points; sa section horizontale, figurée surie plan (fig. 1) par une galerie d'allongement un peu sinueuse , n'est

autre chose qu'une espèce de demi-ellipse ou fer à cheval dont le sommet est vers le nord et dont le grand axe se dirige du nord au sud, comme les couches. Vers

le sud, ce repli affleure au jour; il est presque entiè-

65o

et 4 sont en dépilage ; les dépilages de la Grande Couche sont même très-avancés ; ils ont produit, à la surface du sol, un affaissement considérable, ayant .2

(a) Nous n'insistons pas sur le détail des procédés d'exploitation suivis dans le bassin du Drac ; on peut consulter, sur ce point, un mémoire de M. H. Girond (Annales des mines, 5' série, t. IX) , et une notice de M. H. Franck ( Annales des mines, h' série, t. XV). TOME VII, i855.

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Étage no S.

Les trois c.branchements.