Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 281]

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DU BASSIN DU DRAG.

MINES D'ANTHRACITE

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couches et ordinairement dans une couche même; puis,

à des distances variables du jour, des traverses normales à ces galeries et aux couches servent à reconnaître et à exploiter les divers replis. L'aérage est assuré, de même que dans les autres concessions, par des communications ménagées entre les divers étages. Les hauteurs respectives des trois niveaux supérieurs au-dessus du niveau de la galerie inférieure n° 4 sont les suivantes Différences.

.57 mètres.

Galerie n°

Galerie n° 2

Galerie n' 3 . Étage n° 1.

Étage no 2.

i7 mètres. 15

.

,

.

.

25

L'étage n° 1, le plus élevé, est entièrement épuisé ; on y conserve seulement la galerie principale et un puits d' aérage communiquant avec l'étage n° 2 . A l'étage n° 2, l'on a exploré le bassin dans la profondeur assez restreinte qu'il présente dans cette région; les traverses normales à la galerie de direction atteignent d'une part les schistes talqueux , à l'ouest;

d'autre part, à l'est, les grès liassiques. La Grande

Étage no 3.

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plus rapprochée du jour est la traverse ouest; elle est arrêtée à l'une des contre-pentes, probablement l'avantdernière à ce niveau, de la couche Henriette. Les deux autres traverses, distantes de 120 mètres seulement l'une de l'autre, traversent plusieurs replis encore peu explorés, appartenant, les uns à la couche Henriette, les autres à la couche du Bois de Bataille. L'étage n° 4 est celui dont les travaux ont le plus d'importance, et par leur développement et aussi parce que cet étage, parfaitement aménagé, n'a encore été dépilé sur aucun point, excepté dans une région de la Grande Couche voisine des affleurements. La galerie principale suit la Grande Couche sur une longueur de 250 mètres environ ; elle s'infléchit au sud en suivant une inflexion convexe vers le haut et rejoint ensuite, à travers bancs, les travaux de l'étage n° 3 pratiqués dans l'inflexion subséquente laquelle a sa convexité tournée vers le bas. De cette galerie partent trois traverses, deux dirigées vers l'ouest et la troisième vers l'est. La plus rapprochée du jour Se dirige à l'ouest ; elle a atteint récemment les schistes talqueux ; elle rencontre un certain nombre de replis dont les positions respectives sont indiquées dans la coupe fig. 6.

Couche, à ce niveau, est épuisée ; les dépilages de la couche Henriette et de la couche du Bois de Bataille

La plus éloignée du jour est dans le même sens et explore

sont très-avancés.

à ioo mètres du jour ; elle se dirige d'abord au sudest sur une longueur de 2oo mètres, puis à l'est-sudest sur une longueur de 190 mètres. Cette traverse est dans tout son parcours à une faible distance horizon-

La galerie principale de l'étage n° 5 a 5oo mètres environ de longueur totale, ce qui est à peu près la profondeur de cette région du bassin, dans le sens de la direction des couches. Elle suit, dans la plus grande partie de sa longueur, une des branches de la Grande Couche. A cette galerie se rattachent deux traverses se dirigeant à l'est, du côté des calcaires, et une traverse dirigée à l'ouest vers les schistes talqueux. La

les mêmes replis. La traverse intermédiaire commence

tale (Go à 90 mètres) des affleurements des replis successifs qu'elle rencontre ; ces replis sont au nombre de 14; la Grande Couche est coupée trois fois. De ce côté, on se trouve avoir atteint la formation calcaire ; mais malgré le voisinage des calcaires, et bien qu'on

Étage n" 1.