Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
552
MINES D'ANTHRACITE
dans l'une et l'autre concession. La cause principale de l'infériorité de la production du Peychagnard réside dans la situation défavorable de cette mine pour les transports. J'examinerai tout à l'heure ce qu'il serait possible de faire à cet égard:
Quant aux travaux intérieurs, la marche à suivre dans l'avenir résulte de la description que j'ai donnée de leur état actuel. Il faudra poursuivre les galeries d'aménagement commencées et ouvrir en même temps des galeries d'allongement dans les nombreux replis récemment recoupés par la traverse est (no 2) de l'étage inférieur, et explorer ces replis d'une part jusqu'à leurs affleurements vers le nord-est, de l'autre jusqu'aux con-
tournements que l'on doit s'attendre à rencontrer au sud-ouest, dans l'intérieur du bassin. Ce qui ne sera pas moins essentiel, ce sera de reprendre l'avancement, suspendu depuis plusieurs années, de la galerie principale de l'étage inférieur. Il conviendra- de la conduire, à peu près parallèlement aux couches, jusqu'au
centre de la concession et au delà ; on arrivera, de cette manière, dans des régions encore inexplorées à cet étage. Au fur et à mesure qu'on avancera ainsi, il faudra explorer le bassin normalement aux couches, au moyen de traverses suffisamment rapprochées l'une de l'autre et dirigées les unes vers l'est, les autres vers l'ouest. Il est probable que l'on rencontrera, outre les couches secondaires, la Grande Couche elle-même, par suite de l'inclinaison que les plis présentent habituellement vers le nord. On mettra ainsi à découvert, selon toutes les apparences, des ressources extrêmement considérables , à peine soupçonnées aujourd'hui. Un cinquième étage d'exploitation devra être créé dans quelques années ; mais ce travail n'est nullement
pressé, à moins qu'on ne veuille donner, dans l'a-
DU BASSIN DU DRAC.
555
venir, une plus grande extension à la production de la mine. Les travaux actuels de Comberamis sont à la veille
d'être épuisés. A la vérité, il reste encore à explorer quelques replis recoupés par les galeries principales du premier et du deuxième étage, et d'autres replis qui sont situés plus à l'est et que l'on atteindra en prolongeant ces galeries. Ces explorations ne doivent pas être négligées; mais comme elles ne porteront que sur les couches secondaires, les ressources qui' en résulteront ne pourront suffire à maintenir l'extraction au chiffre élevé qu'elle a atteint dans ces dernières années, grâce au développement donné aux dépilages ouverts dans la Grande Couche. Il est donc indispensable d'attaquer sans retard, au moyen d'une nouvelle galerie d'écoulement, les replis de la Grande Couche qui s'étendent en contre-bas des travaux actuels. L'existence de ces replis n'est pas douteuse ; ils sont le prolongement immédiat de ceux qu'on exploite dans la concession de la Grande Draye. On peut voir, par la coupe fig. 4, où nous avons simplement reproduit, en les traçant en lignes ponctuées, les diverses inflexions de la Grande Couche et des couches secondaires telles que les font connaître les travaux de la Grande Draye, quelle est, suivant toutes les probabilités, la structure du bassin dans les régions que traversera la galerie d'écoulement.
L'emplacement de cette galerie est aisé à choisir l'on a en effet des notions très-précises sur les couches qu'il s'agit d'atteindre et, de plus, le terrain présente une pente assez uniforme (vers l'ouest). Le mieux sera de se placer exactement ou à peu près à l'ouest de l'entrée de la galerie inférieure, à une distance telle que l'amont-pendage ménagé entre les deux niveaux soit de 25 à 5o mètres et de se diriger normalement aux cou-
r Dans
la concession
de Comberamis.