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en juger par le faible excédant des importations sur les réexportations (191 tonnes en 1855, et 69 tonnes en '854). Voyons maintenant quelles ont été pendant les années 1855 et 1854 les quantités de fer anglais exportées du Royaume-Uni. Les tableaux n" V et VII donnent le nombre de tonnes de fer, de fonte brute et d'un travail ordinaire, ainsi que d'acier brut qui ont été produites en Angleterre et exportées en 1853 ou en 18511.
Les tableaux n" VI et VIII donnent le poids en tonnes avec la valeur en livres sterling pour la quincaillerie et la coutellerie anglaise, qui ont été exportées en 1853 et 1854. (Voir les tableaux V et VII, VI et VIII.) Comme on le voit par les tableaux qui pi'écèdent, il a été ex-
pédié en 1854, 64,609 tonnes, soit 5 p. 100 de moins qu'en 1855. La diminution sur la fonte brute ou en gueuse et les fers en barres qui est assez considérable, est en grande partie compensée par le progrès qu'offrent la fonte moulée ainsi que les fers étirés et ouvrés. Les États-Unis, à eux seuls, ont prison moins 72 562 tonnes de fer en barre et 44,374 tonnes de fonte brute en 1854. Ce qui atténue l'importance de ce déficit et peut faire douter qu'il ait été produit par un ralentissement du travail industriel clans les États de l'Union, c'est que les envois pour cette destination avaient atteint en i852 un chiffre exceptionnellement élevé : en 1854, ils sont donc redescendus seulement à leur niveau ordinaire; ils forment encore, dans les limites actuelles, les 0,45 des exportations totales de l'Angleterre. Les demandes pour la France sont au contraire en progrès. Ce résultat est dû naturellement aux dispositions libérales du décret du 2 2 novembre 1853. Comme le démontrent les chiffres des tableaux V et VII, l'exportation de la fonte brute, des fers en barres et des aciers non travaillés, s'est accrue respectivement de 1.682 tonnes, 5.782 tonnes et 275 tonnes sous l'influence du tarif. On remarque également pour notre pays une augmentation de 566 tonnes sur les articles désignés dans le document anglais, sous le nom de Wrought Trou, et comprenant les ancres et grappins, les cercles, la clouterie et les autres articles en fer travaillé, à l'exclusion toutefois de la quincaillerie et de la coutellerie qui forment une catégorie distincte présentée par les tableaux VI et VIII.
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BULLETIN.
BULLETIN.
Les quantités totales de ces dernières marchandises exportées d'Angleterre pendant les deux dernières années sont à peu près les Mêmes : un fait digne de remarque, c'est que malgré une réduction de Si2 tonnes dans les expéditions, les valeurs déclarées en 1854 présentent un excédant sur celles de 855. Cette différence en raison inverse doit s'expliquer par le ren
chérissement de la matière première. On peut citer les États-Unis, la Chine, les colonies anglaises de l'Amérique du Nord, le Brésil, les Indes occidentales ( non compris les possessions anglaises), les Indes orientales ( territoire britannique ) , Buenos - Ayres , les Villes Anséatiques comme étant les principaux pays de consommation .
Si nous passons maintenant au charbon minéral qui de Charbon
même que le fer, donne lieu à un commerce si important pour le Royaume-Uni, nous trouvons d'abord que la quantité
importée est nulle; nous n'avons donc à nous occuper que de la quantité exportée. Les deux tableaux IX et X font connaître, pour les années ,853 et i854, les quantités de charbon minéral exportées des différents ports de l'Angleterre; ils donnent en outre les pays auxquels ce charbon était destiné (voir les tableaux IX et X, p. 6.0 et suiv.) En 1854 , la quantité de charbon minéral exportée du Royaume - Uni dans les colonies anglaises et dans les pays
étrangers s'élève à 4.509.255 tonnes. Elle représente une somme de 2.127.156 livres sterling.
En i855, la quantité de charbon exportée était seulement de 3,955,062 tonnes représentant une somme de 1,604,59' livres sterling.
Tous les droits de douane qui grevaient le charbon minéral à la sortie ont d'ailleurs été abolis par acte du parlement, en date du 14 août '850. La quantité de combustible minéral introduite dans le port de Londres seul est énorme; elle s'élève en effet à 4.026.985 tonnes en i855, et à 4.5787.32 tonnes en 1854. La plus grande partie de ce combustible minéral est transportée par le cabotage; il n'y en a pas un quart qui soit transportée par la navigation intérieure et par les voies de terre.
(Extrait de rapports adressés à M. le ministre des affaires affoanidies.
par M. HErturr, consul général à D.