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mière fois exploité et envoyé sur les marchés, la production du fer dans la Pensylvanie augmenta si rapidement qu'elle a fait de cet État le grand centre de l'industrie du fer et qu'elle lui a donné une sorte de suprématie sur tous les marchés indigènes. Cette suprématie n'a pas été perdue depuis et la Pensylvanie la conservera encore pendant plusieurs années, jusqu'à ce que les ressources plus considérables des États qui sont à l'ouest des Alleghanys soient suffisamment développées pour
leur permettre de disputer la première place à leur voisin maintenant plus avancé. Les États à l'ouest des Alleghanys pos-
sèdent, en effet, des avantages naturels pour la fabrication du fer, qui sont bien supérieurs à ceux des États de la Pensylvanie. Dans toute leur étendue on y trouve généralement réunis les minerais de fer, la castine et la houille; tandis qu'en Pensylvanie on est obligé d'exploiter le minerai et le combustible dans des localités différentes.
Dans mon enquête récente sur l'industrie du fer dans les États de l'Union, j'ai dressé un tableau qui met bien en relief les avantages des principaux centres de cette industrie. Je vais en donner ici un résumé en faisant connaître en même temps la production de l'année 1855-54 et le prix de revient de la tonne. ..
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2 3 4 5 0 7
DISTRICTS MÉTALLURGIQUES.
tiouseatonic. Rivière Hudson. Delaware et Lehigh. Sho y 'kilt
StIsquet.anna.
Potomac.. Ohio, Cumberland et Tennesee
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BULLETIN.
BULLETIN.
PRODUCTION. MX DE REVIENT
États-Unis est de 1,200.000 tonnes; ce nombre s'accorde bien avec celui de 88 livres par tête qui a été indiqué par M. Wcern de Suède. La consommation est d'ailleurs trop élevée pour qu'il soit possible à la production indigène d'y suffire dans l'état actuel. La moitié environ de cette consommation est employée
à l'état de fonte; le reste est transformé en fer marchand et donne lieu à un déchet qui est de près du tiers. La quantité de fer que les pays étrangers doivent fournir aux États-Unis est du reste de 5o0.000 tonnes. Le tableau suivant met en regard pour trois années différentes la production indigène et la quantité importée.
Production indigène. Quantité importée
1840.
1850.
1852.
tonnes. 286.903
tonnes. 504.755
80.886
441.514
tonnes. 500.000 501.158
On voit que la consommation du fer aux États-Unis va en augmentant très-rapidement, et que par suite notre exportation pour ce pays augmente également. Les documents publiés en 1851 et en 1852 par le ministère du
Commerce nous apprennent d'ailleurs toute l'importance des relations commerciales que le fer seul nous crée avec les ÉtatsUnis.11suffit, pour l'apprécier, dejeter les yeux sur ce tableau
par tonne.
tonnes. 10.000 80.000 120 000 100.000 120 000
dollars.
/23.000
20 20
i -,0.000
20 à 25 18 à 20 16 à 18 20
15 à 18
A la production de ces districts metallurgiques qui sont déli mités d'une manière bien nette, il faut ajouter 100.000 tonnes pour de nombreuses usines isolées. Ces usines sont principalement dispersées dans les montagnes des États voisins de l'océan Atlantique. Le combustible qu'on y emploie est générale-
ment le charbon de bois. On y obtient un fer d'excellente qualité, mais il revient à un prix presque double du fer préparé par le combustible minéral. On peut estimer que la consommation actuelle du fer aux
1851.
1852.
Pour les États-Unis
tonnes. 464.559
tonnes. 501,158
Pour les autres pas.
295.211
393.266
FER EXPORTE D'ANGLETERRE.
Il ressort de ce tableau que notre exportation de fer pour les États-Unis seulement, dépasse du tiers notre exportation pour tous les autres pays réunis. Il importe assurément au plus haut degré de ne pas perdre un marché aussi important que l'est pour nous le marché des États-Unis. Or je suis bien convaincu, d'après la connaissance que j'ai de nos ressources, que nous l'approvisionnerons encore pendant plusieurs années ; mais le temps durant lequel nous le conserverons dépendra entièrement de l'économie de notre fabrication.