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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES
La préparation mécanique consiste également en cas-
sage, triage, bocardage et lavage sur tables : dans le triage à la main, on sépare près des 4/5 de la masse comme nulle valeur ; la roche stérile est ici plus abondante qu'à Skuterud (1). 11 y a 4 bocards , comprenant en tout 51 pilons. On emploie ici des tables dormantes
il y a 22 tables longues servant pour le lavage des schlamms, et dites schlammbanke; elles ont 5 mètres de long et i mètre de large. Chaque table occupe mi laveur.
Mines de cobalt et de cuivre de Tunaberg.
Les mines de Snarum produisent annuellement 7 à 8o0 quintaux métriques de schlichs cobaltifères , qui sont fondus dans une petite usine construite proche du bourg du même nom ; les verres de cobalt que l'on obtient sont moins beaux et moins purs que ceux fournis par les minerais de Skuterud ; ils sont souillés par une plus grande quantité de fer et de Cuivre. L'établissement de Snarum emploie environ 5oo ouvriers, dont So mineurs, 125 enfants pour le cassage et triage, Go et quelques pour le bocardage et lavage ; il y a dix ouvriers attachés à la fonderie et une vingtaine occupés à des travaux divers. L'exploitation des mines de Tunaberg se trouve depuis plusieurs années dans une situation languissante, (i) La quantité de pyrite cuivreuse qui accompagne les sulfoarséniures cobaltifères aux mines de Skuterud , et surtout à celles de Snarub , est assez grande pour valoir la peine d'être utilisée.
Dans les casseries , il serait facile de mettre de côté les fragments pyriteux , qu'on enrichirait ensuite par bocardage et lavage. D'ailleurs, une certaine quantité de schlichs cuivreux pourrait être recueillie sur les tables de lavage; et je présume qu'en les fondant on pourrait obtenir chaque année une quantité de cuivre qui ne serait pas insignifiante. C'est du reste ce que l'on pratique à Tunaberg , comme nous allons le voir tout à l'heure.
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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niais je pense que, sous une direction intelligente et active, elle pourrait reprendre de l'importance et donner lieu à des bénéfices comparables à ceux que produisent les mines de Skuterud : la roche métallifère contient, comme sur toutes les mines de cobalt de la Scandinavie, un mélange de cobalt gris et de pyrite
cuivreuse; ici c'est un calcaire cristallin, beaucoup moins dur que les schistes quartzomicacés et cobaltifères de la vallée de Snarum. De plus, le minerai est beaucoup plus pur ; c'est clu cobalt gris, bien cristallisé et peu mélangé de mispickel ; une partie assez notable est même. obtenue à l'état de cristaux. La mine la plus ancienne, celle de Bescheska, est souterraine (voir les plans annexés à mon précédent mémoire) ; mais on a ouvert plus récemment, sur un autre groupe de gîtes, celui d'Adolphe, plusieurs carrières à ciel ouvert.
L'abatage a lieu à la poudre : les mineurs reçoivent of,5o pour chaque trou de mine qu'ils forent, et dont la profondeur est de om,45 à o'",50 : deux mineurs travaillant ensemble forent environ e,55 en 12 heures ; dans chaque trou ils chargent 100 grammes de poudre, occupant le tiers environ de la longueur. L'épuisement se fait, en partie, avec des pompes inclinées, auxquelles le mouvement est imprimé par une roue à augets, à l'aide de tirants assez mal établis : comme c'est insuffisant, on se sert aussi de tonnes que l'on remplit, et on les charge sur un chariot qui roule sur le plan incliné formant le mur de la couche cobaltifère. Il serait bien préférable de foncer un puits vertical qui atteindrait le gîte dans la région où se trouve l'exploitation actuelle; l'extraction et l'épuisement deviendraient ainsi beaucoup plus faciles. La préparation mécanique est analogue à celle que je PréPcaarernie.mé-