Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 155]

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et dépenses.

Nons SUR L'ExPLOITATION DES MINES

DANS LE NORD DE L'EUROPE.

quelques à l'intérieur; le reste est occupé à l'extraction et à la préparation mécanique. Contrairement à ce que

de 856 kilogrammes de 1815 à 1851 (époque de moindre production), et de 8.422 kilogrammes de 1851 à 1844. Depuis l'époque de la découverte, en 1625, jusqu'en i844, en 222 ans , la production totale a été de

l'on pourrait s'imaginer, ce nombre était beaucoup plus considérable pendant les périodes de détresse ainsi de 1775 à 1778 il était de plus de 5,00o , et dans le commencement de ce siècle il s'est élevé, dit-on, jusqu'à près de 4. 000. D'ailleurs , les mines de Kongsberg ont éprouvé des vicissitudes dont on ne trouve pas d'analogues dans l'histoire des autres exploitations ; il y a certaines années, 1821 par exemple, où l'excédant des dépenses sur les recettes a dépassé 500. 000 francs. De 1816 à 1829, en quatorze ans, la somme des pertes annuelles s'est élevée à429.310 spéciès ou 2.490.000 fr., ce qui donne une perte moyenne de 178.000 francs par

an. Mais, à partir de 185o, la découverte d'un massif riche (i ), dans la mine du Roi, a inauguré une nouvelle ère de prospérité ; et depuis lors les bénéfices ont varié en général de 900.000 à 1.200.000 francs. Le produit annuel moyen, en argent fin, a été de 4.485 kilogrammes de 1624 à 1805, de 1.189 kilogrammes de 1805 à 1815 , (1) Cette découverte ne fut pas due entièrement au hasard: d'après l'inclinaison convergente des veines argentifères du roi et des pauvres, on présuma qu'elles devaient se réunir à une certaine profondeur, et qu'à la jonction il devait y avoir enrichissement. Dans cette espérance, qui était conforme à ce que l'on observe, en général, dans les mines métalliques, on se mit à approfondir la mine des Pauvres; mais, comme ce travail ne faisait que des progrès lents, on perça une traverse pour aller reconnaître la mine du Roi, qui se trouvait à peu de distance au nord , et que l'on savait être habituellement plus riche que celle des Pauvres. Au point même où aboutit la traverse, on rencontra un magnifique massif de minerai d'ar-

gent, et cette découverte changea immédiatement en prospérité inouïe une situation désastreuse, qui aurait infailliblement con. duit à l'abandon des travaux.

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945.000 kilogrammes, soit en moyenne 4.248 kilogrammes par an. L'habile directeur de l'établissement de Kongsberg comprend fort bien la nécessité d'exécuter des travaux de recherche et de reconnaissance, afin d'assurer l'avenir de l'exploitation par la découverte de nouveaux massifs ; néanmoins la somme que, chaque année, on consacre à cet objet est seulement de 25 à 5o, oo o francs, et semble peu importante quand on la compare aux bénéfices réalisés.Les travaux que l'on exécute, en vue de

l'avenir, consistent en une centaine de mètres de voies d'allongement, et 20 à 25 mètres en approfondissement, ce qui représente un volume d'environ 5oo mètres cubes de roche massive. Le volume total de la roche abattue annuellement est de 15 à 1.400 mètres cubes, dont une centaine en approfondissement, 400 en allongement et 800 en exploitation. La quantité de poudre consommée varie de 20 à 25 quintaux métriques. Maintenant que j'ai terminé la revue des principales mines métalliques de la Scandinavie, je vais résumer

dans un tableau synoptique les résultats concernant l'emploi de la poudre et du bois dans l'abatage des roches.