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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES MINES
d'une puissante série de bancs de grès et d'argile schisteuse. Voici la succession que l'on observe : 1° De la surface à 4 ou 5 mètres de profondeur : dépôt diluvien, composé de sable, graviers, galets et blocs erratiques ; 2° Couches alternantes de grès et d'argile schisteuse, ayant une épaisseur qui, aux environs de Hôganâs , varie de 5o à 70 mètres. 5' Assise carbonifère offrant un premier lit de houille (qualité n° 2), épais de 8 centimètres, puis un lit de schiste bitumineux de 8 centimètres, un troisième lit de houille (n° 2) , de 8 centimètres, un lit de schiste
bitumineux de 18 centimètres, un quatrième lit de bouille (n° 2), de 5 centimètres, un lit de schiste bitumineux de 45 centimètres, un cinquième lit de houille (n° 5), de 5 centimètres, un sixième lit (n° 1), 18 centimètres , et enfin un septième (n° 5), de 8 centimètres. La puissance totale de l'assise carbonifère est de im,48, mais il n'y en a guère que le tiers à l'état de houille ; et encore le peu de charbon qui soit pur a seulement 18 centimètres d'épaisseur. Au-dessous de cette assise vient une couche d'argile schisteuse, un peu dure, d'un gris foncé, qui forme le mur de la couche principale de combustible, et qui est exploitée pour la confection des briques réfractaires son épaisseur est de iim,6o. Au-dessous il y a un banc de grès puissant de i mètre, et au delà on observe une série de couches argileuses ,. entremêlées de grès, qui s'étendent jusqu'à une profondeur inconnue. Pour reconnaître s'il n'existe pas d'autres couches de combustible, on a sondé jusqu'à une profondeur de plus de 8o mètres au-dessous de l'assise carbonifère qui est exploitée, mais les recherches ont été infructueuses ;
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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au point où l'on s'est arrêté, les couches étaient principalement argileuses et l'eau paraissait être fort abondante. Le dépôt de combustible paraît donc se borner à quelques lits d'une épaisseur très-minime. A la vé-
rité, comme nous allons le voir, son développement dans le sens horizontal paraît être fort considérable. Les couches ont une disposition assez régulière ; elles courent de l'E.-N.-E. à l'O.-S.-O., et inclinent vers le S.-E., de 5 à 6 degrés. D'après les explorations qui ont été faii es , l'étendue des couches houillères est d'environ 2.500 mètres dans le sens de leur direction, c'est-
Disposition
des couches.
à-dire en allant de la mer vers le N.-E. Dans le sens opposé, parallèlement au rivage, leur extension est aussi fort grande ; car des sondages exécutés entre Hôganits et Helsingborg ont montré que la houille se prolonge jusqu'auprès de cette ville, mais elle se trouve à
une profondeur trop grande pour qu'elle puisse être exploitée avec avantage, vu sa faible épaisseur et sa médiocre qualité.
Du côté occidental, près du rivage de la mer, le dépôt carbonifère est interrompu par une grande faille, qui court du N.-N.-O. au S.-S.-E., dans un sens parallèle à la côte, ou à peu près perpendiculaire au plan des couches. La partie occidentale du bassin doit avoir éprouvé un abaissement très-considérable, car on a fait, pour retrouver le charbon à l'ouest de la faille, des sondages jusqu'à 230 mètres de profondeur, en traversant les couches de grès et d'argile schisteuse qui existint au- dessus de l'assise carbonifère, sans pouvoir l'atteindre ; et comme, de l'autre côté de la faille, la houille n'est qu'a 6o mètres de profondeur, on voit que l'abaissement de niveau a dû être de plus de 170 mètres. Outre cette grande faille, il y a un système de failles suivant, en général, une direction à peu près parallèle,
Nombreuses