Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 208]

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NOTICES MINÉRALOGIQUES.

NOTICES MI MÉRALOGI QUES.

les troncatures situées sur les angles latéraux que se rencontrent des symboles dont la complication rend l'existence douteuse ; mais, comme je l'ai déjà dit, ces troncatures sont toujours plus ou moins cannelées, et leurs mesures ne peuvent être prises avec une exactitude rigoureuse : il est donc possible que des cristaux plus parfaits permettent quelque jour de simplifier les signes de quelques-unes d'entre elles (1) . Quant aux prismes de la zone verticale, ils sont aussi rares que les modifications des autres zones sont multipliés le tableau des incidences ne renferme en effet, outre le prisme primitif, que le symbole peu satisfaisant g", se rapportant à l'une des faces citées par M. de Wailershausen, et le symbole incertain g" ; ce dernier symbole serait celui d'un plan dont j'ai seulement trouvé l'indi-

cation dans des cannelures transversales se croisant sous un angle d'environ 90°, sur un fragment de cristal (a) Les cristaux représentés fig. 3 et fig. t n'offrent que trois faces faisant partie de la nombreuse série observée par M. Marignac , dans la zone horizontale latérale de ma forme primitive; ces faces, que j'ai notées e'l", e611, e'13, sont assez peu nettes pour laisser de l'incertitude sur leur position réelle par

rapport aux deux plans principaux de leur zone ; et, si l'on supposait que les plans p et g' de mes figures devinssent réciproquement g' et p, on pourrait aussi bien admettre e'1° et e'219 et de g" e'113 que e'," et e",7; car les incidences de g' : sont presque égales à celles de p : eu" et de p e11; quant à e'17, elle n'aurait pas de correspondante parmi les biseaux latéraux connus jusqu'ici. Mes plans verticaux m appartiendraient alors à la zone horizontale qui comprend les faces el', di', etc., et en considérant toutes ces faces comme autant de prismes verticaux, on pourrait prendre pour forme primitive un prisme rhomboïdal droit de 17' dans lequel un côté de la base serait à la hauteur dans le rapport des nombres i000 : 95.2,83, et dont la base serait parallèle au clivage facile, tandis que le plan de la petite diagonale gl le serait au clivage difficile. Calculés avec ces nouvelles dimensions, les symboles de la zone horizontale pg', et ceux des deux zones transversales pin,

composé des modifications p, el14,

e715, e1115, e15110,

395 els116,

g1.

Les fig. 5 et 4 semblent prouver que les troncatures des arêtes de la base ne se répètent pas toutes symétriquement des deux côtés de la face m; mais ces figures ne portent que les plans sur lesquels j'ai obtenu des réflexions appréciables, et ce défaut de symétrie est probablement moins grand qu'il ne le Paraît au premier coup d'oeil.

J'ai encore observé sur le cristal fig. 3, une série de très-petites facettes éclatantes , placées obliquement entre la face in, et la base p supérieure, et dont la po-

sition par rapport à la forme primitive n'a pu être déterminée exactement : ces faces m'ont donné approximativement les inclinaisons suivantes p sur la 6. face = 105° à 104° 45'. d'où p sur la 50 = 117° 15'. 5° face sur la 6.= 167° 45'; d'où p Sur la 4.= 135. 15'. 4° face sur la 6° 149° 45'; 1410 40'. 3" face sur la 6 = 143. 20' à 143°30'; d'où p sur la 30 d'où p sur la 20 = 146. 20'. 433. 40'; 2° face sur la ir`face sur la 6. = 121. 20' CI1Viron; d'où p sur la Ir"= 1600 40'.

Les cristaux prismatiques de Dufrénoysite sont quelsont en partie plus simples que ceux que j'ai adoptés, mais les symboles de la zone verticale mg' sont au contraire généralement plus compliqués que ceux de l'ancienne zone horizontale

antérieure ph'; le principal avantage qui résulterait de ce changement serait d'obtenir pour des faces simples, telles

el, e', e", e", des incidences calculées très-voique eu', sines des incidences observées ; il est vrai que dans un minéral qui présente autant de cannelures que la Dufrénoysite , cet avantage n'est peut-être pas d'une très-grande importance, et il vaut sans doute mieux regarder, ainsi que je l'ai fait, les lignes jaunâtres signalées précédemment sur les cristaux fig. 5 et fig. A comme parallèles au clivage le plus facile, et non au clivage difficile ; malheureusement ces cristaux sont trop petits et trop fragiles pour que j'aie pu m'assurer dans quelles directions ils se clivaient, en sorte qu'ils ne fournissent pas d'argument bien concluant en faveur de l'une ou de l'autre forme primitive.