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ÉTABLISSEMENTS
D'AGORDO (HAUTEVÉNÉTIE).
prendrait par là plus de place, et on diminuerait la
neaux pour les fontes et deux foyers d'affinage, outre les aires pour le grillage des mattes. On a depuis peu o;onstruit sur le bord du Cordevole une nouvelle usine appelée Canale , qui renferme dans un vaste bâtiment trois hauts-fourneaux avec appareils à chauffer l'air, deux foyers d'affinage et une grande cuve de refroidissement pour les rosettes. Un escalier conduit aux gueulards ; il sert à monter une partie des matières ;
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proportion des spondi, qui ont le plus de valeur. Quand
le terme est arrivé on pompe l'eau mère qui marque
26 Baumé, elle est rejetée. On retire ensuite les cristaux, on les place sur une aire inclinée et on les lave à grande eau pour les débarrasser de l'eau mère qui les imprègne, on les emballe de suite pour les préserver de
la rouille. Ils retiennent une forte proportion d'humidité en raison de laquelle on abandonne un surpoids de 5 p. 100 aux acheteurs ; on retire d'un mètre cube d'eau passée à la cémentation 51,66 de vitriol vert ; la formule de ce sel est, à l'état de pureté FeO.S03+ 7110; 58,22 111,78
100,00
Celui d'Agordo contient :lut zinc; sa composition est Sulfate de fer Sulfate de zinc Peroxyde de fer hydraté. Eau.
le reste y parvient par un plan incliné. Un bâtiment annexé renferme la roue hydraulique qui fait mouvoir le bocard à brasque et la soufflerie ; je crois utile de décrire sommairement ces machines pour n'avoir plus à y revenir.
Les appareils à chauffer l'air appartiennent à la
elle donne les proportions Sulfate de protoxyde de fer. Eau de cristallisation.
.
445
119,73
4,55 3,2o /12,52
100,00
Cette manipulalion est excessivement simple. On pourrait lui "adjoindre un traitement des eaux mères mais cela serait sans intérêt pour l'usine de Val-Im-
perina, qui peut déjà difficilement placer tout son. vitriol sur les marchés. 15. Fonderie, matériel.
Les opérations qui viennent d'être décrites occupent de vastes emplacements- qui s'étendent au loin dans la gorge d'Imperina. Celles qu'il me reste à indiquer ont été longtemps pratiquées avec quatre demi-hauts-four,
catégorie des Wasserallinger. Ils sont placés dans des chambres situées aux gueulards ; le vent y monte poussé par la machine soufflante ; l'air chaud redescend aux tuyères. Le gaz combustible y est appelé en
vertu du tirage d'une cheminée par quatre conduits qui le puisent dans le fourneau; des carneaux donnent accès à l'air nécessaire à la combustion. L'appareil se compose de deux gros tuyaux horizontaux réunis par d'autres, au nombre de dix, ayant la forme d' U ren-
versés, et situés dans des plans verticaux. L'air les parcourt par couples à cause des cloisons qui interceptent la circulation rectiligne dans les tuyaux horizontaux. Cet appareil a été copié sur ceux qu'on emploie dans toute l'Allemagne méridionale pour les hauts-fourneaux à fer, mais les conditions ne sont pas ici les mêmes. Les fourneaux à cuivre donnent peu de gaz combustible , et la température de l'air ne peut
être portée qu'à 100 ou o°, ce qui est insuffisant. Pour que la manipulation en ressente une influence décidée, on a essayé de donner le complément, en 1
Appareils
à air chaud.