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D'AGORDO (HAUTE-VÉNÉTIE).
ÉTABLISSEMENTS
ce que la nuance devienne d'elle-même d'un beau bleu,
eau ; on le laisse se déposer, on décante la liqueur
nuance se fonce un peu après ce terme, de plus on doit toujours constater l'odeur ammoniacale en l'ab-
claire qui ne contient plus de traces sensibles à l'ammoniaque , puis on reçoit le précipité sur un très-petit
filtre. Celui-ci est placé dans un creuset de porcelaine qu'on recouvre de son couvercle, pour éviter l'oxydation, et qu'on chauffe doucement à la lampe. Le filtre est bientôt desséché, on détache le précipité et on le pèse aussi rapidement que possible pour éviter l'absorption d'eau hygrométrique. Le filtre est incinéré, on retranche du poids obtenu celui des cendres et on attribue à la différence la formule CuO. Ce procédé appliqué avec soin donne un résultat exact à quelques millièmes près. Sa durée est de deux heures à, deux heures
et demie, mais on peut pendant ce temps mener de front un grand nombre d'essais. 27. Essai calorimétrique.
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se forme en outre de petites lamelles brillantes. Au bout d'un quart d'heure ou de vingt minutes au plus, la liqueur est complétement décolorée et on la verse dans une grande capsule. Les fils de fer sont nettoyés doucement à l'aide d'un pinceau ; tout le cuivre se trouve ainsi rassemblé dans la capsule, où on le lave à grande
.
La méthode colorbnétrique consiste à comparer les couleurs de la liqueur d'essai , et d'une dissolution normale, en étendant d'eau jusqu'à ce que la nuance devienne la même. Un calcul simple déduit alors du volume qu'on mesure la teneur de l'essai. Cette méthode a été proposée par le belge Jacquelain ; elle est appliquée régulièrement à Agordo avec des modifications que je vais faire connaître. Pour composer la liqueur normale on pèse og,5o de
cuivre pur qu'on dissout dans 20 centimètres cubes d'acide nitrique, on chauffe au bain de sable jusqu'à
on ajoute de l'eau et on verse de l'ammoniaque, on filtre s'il se forme un léger dépôt ; puis on étend la liqueur jusqu'au volume d'un litre, et on la conserve dans des flacons bouchés à l'émeri. Cette liqueur doit être renouvelée au moins tous les quinze joui-s, car sa
sence de laquelle la couleur faiblit et devient verdâtre.
Pour faire un essai on prend un poids de matière qui varie avec sa teneur approximative, afin que la dissolution ne soit ni trop claire ni trop foncée. Ces poids sont Pyrite pauvre.
bonne.. riche. Noyaux.
Matte pauvre riche Grassure.
5 grammes. 2 2 2 2
La nature du dissolvant n'est pas sans importance. En général la couleur est un peu violacée avec l'acide azotique et verdâtre avec l'eau régale. De plus celle-ci fait passer une quantité variable de soufre à l'état d'acide sulfurique qui donne des sels doubles et modifie la nuance. Pour cette raison on ne remploie qu'avec les grassure et les tazzoni , le reste est attaqué par l'acide nitrique. Il y a aussi d'autres influences dont la portée n'est pas encore bien connue. Ainsi on a observé qu'avec un grillage préalable qui chasse une partie du sou-
fre, on trouve des teneurs plus fortes; la durée de l'exposition à l'air intervient aussi. Pour ces raisons il importe d'opérer toujours dans des conditions identiques, on obtient alors des résultats très-comparables. L'essai étant pesé, on le met au bain de sable avec