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EXTRAITS DE CHIMIE. 5o8 On peut obtenir un résultat plus favorable en décomposant le chlorure de mercure par le bismuth métallique et en employant les proportions : 21Ig2 cl + Bi= 41Ig + Bi c12.
Le mélange aussi intime que possible est chauffé pendant trois ou quatre heures, à la température de s5o, à l'abri du contact de l'air. Le mercure se volatilise presque complètement, et on obtient à peu près le composé Bic12, qui renferme : Bismuth. Chlore.
74,28 25,72 100,00
Il est d'un noir mat et ne présente pas la texture cristalline ; il est très-hygrométrique et décomposé par l'eau, avec dépôt de sous-chlorure. Il est décomposé par la chaleur, par les acides et par les alcalis. Nouveau procédé de dosage du carbone ; par M. E. BRuNNER. Annales de Poggendorf, t. CXV, p. 379.
Les frères Rogers ont annoncé depuis plusieurs années que le graphite et même le diamant porphyrisés peuvent être transformés en acide carbonique par des réactifs de la voie humide, par un mélange d'acide sulfurique et de bichromate de potasse. La transformation complète en acide carbonique a été mise
en doute par plusieurs chimistes, par MM. Rogers, Perrier, Guckelberger, Scheele, Dobereiner, qui, dans leurs expériences,
ont obtenu de l'acide formique en même temps que de l'acide carbonique. M. C. Brunner s'est occupé de rechercher dans quelles conditions la transformation en acide carboniqne peut être complète, et la disposition d'appareil la plus convenable pour recueillir et pour doser l'acide carbonique. En employant Io parties de bichromate et l'acide sulfurique correspondant, on parvient à transformer entièrement en acide carbonique le carbone des corps tels que la houille, qui offrent la plus grande difficulté à l'oxydation par la voie humide. Quand il s'agit de matières organiques facilement décomposables, il
convient au contraire d'employer une plus faible proportion de bichromate et d'acide sulfurique.
EXTRAITS DE CHIMIE.
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L'appareil proposé par M. Brunner se compose d'une cornue de verre de Go à 8o centimètres cubes, dont le col est incliné vers le haut, de manière à ce que les gouttes du liquide distillé puissent retomber dans la cornue. Un tube en caoutchouc conduit l'acide carbonique dans un tube en verre horizontal, con-
tenant de la chaux caustique, imprégnée d'une dissolution de potasse, et dans une seconde partie de la ponce, imprégnée d'acide sulfurique. Les gaz qui sortent de l'appareil sont con-
duits dans de l'eau de chaux qui fait connaître si, en raison de la trop grande activité du dégagement, l'absorption de l'acide carbonique n'a pas été complète.
La matière proposée, bien porphyrisée et pilée, mélangée intimement avec du bichromate de potasse, est introduite dans la cornue; on monte l'appareil après avoir taré le tube contenant de la chaux potassée. On verse progressivement dans la cornue de l'acide sulfurique, plus ou moins concentré suivant la nature de la substance proposée. On chauffe de manière à ce que le gaz se dégage très-lentement et passe bulle à bulle dans
l'eau de chaux. Quand l'action est terminée on fait passer le gaz contenu dans la cornue dans le tube qui renferme la chaux potassée, en déterminant un courant d'air extérieur à l'aide d'un flacon aspirateur. L'augmentation de poids du tube à chaux potassée indique la proportion d'acide carbonique et donne le dosage du carbone.
Procédé nouveau et avantageux de préparation de l'aluminium; par M. H. ROSE. Annales de Poggendorf, t. CXVI, p. 152.
M. H. Rose a employé comme matière première la cryolithe du Groênland , arrivée de Copenhague à Stettin en quantités assez fortes, et employée à Berlin pour la fabrication du savon. La cryolithe, fluorure double d'aluminium et de sodium, est disposée dans de petits creusets de fer par couches alternantes avec du sodium, dans la proportion de 5 parties de cryolithe pour 2 parties de sodium. On recouvre le tout d'une couche de chlorure de sodium ou de chlorure de potassium, et on chauffe au rouge pendant une demi-heure. Après refroidissement on détache du creuset, on traite par l'eau, puis on écrase la matière insoluble sous un pilon , et on passe au tamis de soie. Les grenailles d'aluminium restent sur le tamis ; on les fait fondre