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ANALYSE DE QUELQUES TERRES VÉGÉTALES.
ANALYSE DE QUELQUES TERRES VÉGÉTALES.
puis on douce, toujours sur des prairies naturelles,
montrer au sud du chemin sous les marnes gypseuses. Néanmoins, le fond de la vallée porte des prairies et des bois dont la végétation est favorisée par les alluvions du petit ruisseau de Brinché. N° 55. Sablière. Les sables sont recouverts par 2 mè-
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monte sur une rampe très-roide. Au bas de cette rampe, de gros on remarque des éboulements de marne avec blocs de meulières, et plus haut on découvre succes-
sivement la marne blanche, puis les glaises vertes. Tout ce versant est planté de vignes dont la culture est justifiée par la forte pente du sol et par son exposition au midi. terres à blé. No 28. Limon sur la hauteur. Bonnes rencontre la meulière En descendant à Fublaines , on puis la glaise verte, et on dans de l'argile glaiseuse, voit des prairies sur ces deux terrains. Si l'on descend toujours , on observe tantôt des meulières dans de l'ar-
gile , tantôt du limon. Enfin on trouve la glaise qui affleure sur une pente assez rapide et qui porte des prairies naturelles et des bois. Ce versant est toutefois beaucoup moins incliné que celui du sud. argile glaiN° 29. om,Lio de terre végétale sur une seuse avec meulières qui paraît provenir de l'affleurement supérieur. N° 5o. Terres à blé sur un terrain plat, presque au
niveau de la rivière. Sur la rive droite de la marne, au contraire, le sol est notablement plus élevé et surtout plus sableux que sur la rive gauche. Aussi n'y cultive-t-on que du seigle. Terre blanchâtre compacte et calcaire plantée en vignes. On voit aux alentours des champs de blé et des prairies artificielles. Toute la côte comprise entre les points 29, 5o et Si est constituée par un terrain glaiseux avec meulières semblable à celui du n° 29, et son inclinaison , ainsi que son inégalité, restreignent la culture à celle des bois, des prairies et des vignes. Les sables et grès moyens commencent à se
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tres de marne et par lm,5o de limon. Ces mêmes sables continuent d'affleurer au bas de la côte jusqu'à Meaux.
N° 54. Terre contiguë à la rive gauche de la Marne et sujette aux inondations. Elle porte un blé magnifique. Sa fertilité s'explique non-seulement par les matières organiques qu'elle peut recevoir des eaux de la rivière, mais encore par le mélange des éléments sableux, calcaire et argileux provenant des affleurements des roches qui la dominent à l'ouest.
Je me suis inspiré pour mes analyses de terres des mémoires publiés par M. Rivot (Annales des mines 5e série , t. VI, p. 255) et par M. Berthier (Annales de physique et de chimie). Seulement j'ai cherché à simplifier autant que possible les méthodes indiquées par
ces deux chimistes, en me bornant aux recherches strictement nécessaires pour déterminer, avec une approximation suffisante, la composition des terres considérées sous le rapport de leurs qualités physiques. Ces analyses devront ainsi aboutir à un résultat utile car on pourra les multiplier en quelque sorte à l'infini. Ainsi je n'ai pas cru devoir m'occuper des sels solubles ni des matières organiques que les terres peuvent renfermer. Au point de vue où je me suis placé, il était inutile CL' en déterminer la proportion, puisque ces principes se trouvent naturellement apportés par les engrais.
Un point important sur lequel il convient d'insister, c'est la détermination de la faculté hygrométrique des terres, c'est-à-dire de la propriété qu'elles possèdent