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542 Conclusions.
MARTEAU-PILON A VAPEUR.
BULLETIN.
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En résumé, il ne paraît y avoir aucun doute sur la valeur du perfectionnement introduit par M. Turck dans la constrution des marteaux-pilons à vapeur. Cela est vrai surtout lorsque l'on considère les besoins des ateliers de construction et des établissements métallurgiques où l'on a à forger des pièces de moyennes ou faibles dimensions, telles que le fer en barres, les essieux de voitures, les socs de charrues , etc. Le nouveau pilon satisfait à toutes les exigences d'une bonne fabrication. Il accélère le travail, économise la dépense et offre une installation facile et peu coûteuse. Ajoutons qu'il se prête à toutes les combinaisons, à toutes les variations qu'exigent les divers besoins des
arts. En particulier, s'il reste bien établi qu'un pilon très-lourd est essentiel au forgeage des grosses pièces et dans quelques opérations spéciales de la métallurgie, il suffirait, si l'on voulait einployer le système de M. Turck pour mettre en jeu le pilon , de réduire le diamètre de la tige et d'augmenter le poids du pilon. On utiliserait la compression et la détente ; on suppri-
merait la perte de vapeur par l'espace nuisible. Par là serait réalisée une économie considérable, de 5o p. ion peut-être dans la dépense de la vapeur, et en même temps une partie des avantages énumérés plus haut.
BULLETIN. DEUXIÈME SEMESTRE 1855.
sur les progrès de l'industrie des mines au cliili (1). .
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Les mines d'argent de Copiapo sont généralement
moins riches qu'elles ne l'étaient il y a quelques années ; mais le nombre des exploitations a tellement augmenté, que la pro(muction totale doit se maintenir clans le même état. Sa valeur est estimée, année moyenne, à3. 5oo 000 piastres (17.500.000 fr.).
Les minerais froids d'argent, c'est-à-dire ceux qui ne peuvent pas être traités au moyen du mercure, se trouvant sans valeur réelle à Copiapo, sont exportés en Angleterre par des bâtiments anglais, qui se sont ainsi créé un article de retour toujours très-rare au Chili. On m'assure qu'une forte maison de Marseille se fait envoyer de grandes quantités de ces minerais pour les faire traiter dans une usine déjà établie, qui présente toutes les garanties de succès. liserait bien à désirer que cette expérience pût réussir, car elle augmenterait l'activité de notre trafic avec le Chili, en facilitant particulièrement les opérations de nos navires, qui sont presque toujours dans la nécessité d'aller chercher au Pérou, sur lest, du salpêtre à Lsquique, ou du guano aux îles Chincha , ne veulent pas retourner sur lest en Europe. Les mines de cuivre de Copiapo, de Fluasco, de Coquimbo et de San Pelisse continuent à donner des produits abondants. Les hauts prix de ce métal ne sauraient cependant augmenter sa production, limitée aux moyens d'exploitation. La cherté des vivres nuit aussi à ce développement. On a, au moment de la grande hausse des farines, diminué les travaux dans les mines pauvres, et ils n'ont pas encore repris toute leur activité. On doit donc penser que l'exportation des cuivres pendant la campagne qui vient de s'ouvrir ne dépassera pas celle de l'année dernière. (i) Voir la notice sur l'industrie minérale dans les provinces d'Atacama et et de Concepcion (Chili), tome Vil, page 525.