Annales des Mines (1855, série 5, volume 8) [Image 290]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

558

BULLETIN.

BULLETIN.

Effectif des ouvriers.

Notice sur les freins de chemins de fer qui figuraient à l'exposition universelle de 1855.

11.077

i" Dans les mines.

9,8

¶3° Dans les fonderies

12.065

Total

Aperçu des recettes de minerais de toutes les mines en Saxe (1853). ô DÉSIGNATION DES DISTRICTS.

'z5

-

2 3 4

5

District d'Altenberg de Berggiesshübel. de Glashütte de Biirenstein. de Lauenstein de Naundorf. de Schiniedeberg. District d'Annaherg, etc. District de Freiberg District de Johanngeorgenstadt de Schwarzenberg d'Gihenstock District de Schneeberg.

Thalers.

Ngr.

PL

84.398 2.337 2.319 670 9.471

28

17

3

170

22

2

37.607 1.184.787 14,630 34.168 15.270 112,878

24

8

21

3

14 23

3

1.528.717

28

7

10 16

5

/5

9

7 6

( Extrait d'une notice publiee par l'administration des mines du royaume de Saxe.)

Note sur la découverte de mines de charbon de terre en Albanie. Dans les environs de Tyranna, près d'une rivière appelée Louri, et sur les bords d'un petit ruisseau peu éloigné de la ville, on a reconnu des gisements très-riches et très-étendus de charbon de terre. L'on m'en a signalé aussi sur les bords de la mer, entre Musatché et Durazzo. J'en ai rapporté divers échantillons. Ces mines, peu éloignées de la mer, seraient, je crois,

faciles et avantageuses à exploiter,; faciles, car elles sont à fleur de terre; avantageuses, car peu éloignées de Durazzo, escale des bateaux du Lloyd, elles trouveraient un écoulement certain dans l'approvisionnement de la marine à vapeur autrichienne, et d'une grande partie de celle de la Méditerranée.

h

559

(Extrait d'une dépêche adressée à M. le ministre des affaires étrangères par M. l'agent consulaire de France à Scutarri.

Il est inutile d'insister sur l'importance des freins. Elle est plus souvent exagérée que méconnue, en ce sens qu'on leur demande fréquemment plus qu'ils ne peuvent donner. De bons freins sont, sans contredit, des éléments de sûreté très-réels, indispensables même, mais ils ne suffisent pas ; la sécurité repose, avant tout, sur une bonne organisation du service et sur un bon système de signaux ponctuellement appliqué. Cette disposition, assez commune, à voir dans la puissance des moyens d'arrêt la garantie la plus efficace contre les collisions, devait naturellement diriger vers l'amélioration des freins les efforts des inventeurs ; elle se révélait, en effet, à l'Exposition, par un assez grand nombre de conceptions, dont plusieurs étaient, il faut le dire, médiocrement heureuses.

1° Freins à bras et à action directe.

Ces freins sont jusqu'à présent les plus répandus de beaucoup, et même les seuls employés en France. Leur disposition

peut être très-variée ; mais on peut dire, jusqu'à un certain point, que la plus simple est la meilleure. L'addition si peu motivée d'une troisième paire de roues aux tenders a, pendant longtemps, compliqué singulièrement l'installation de leurs freins; cette difficulté a disparu aujourd'hui parce qu'on a supprimé sa cause. On renonce assez généralement aussi à assurer la permanence de la répartition des pressions entre les sabots, malgré la marche nécessairement inégale de leurs usures respectives. Mieux vaut, en effet, un frein imparfait, mais simple,

d'un entretien facile, d'une action prompte, qu'un appareil théoriquement plus parfait, mais compliqué, réclamant par cela même des soins qui lui manquent trop souvent, et rendu paresseux par la flexion d'un grand nombre de leviers, et le temps perdu qu'entraînent des articulations multipliées. Quant au mode de manoeuvre des freins de tenders, nous n'avons à signaler qu'un perfectionnement utile : c'est l'addition à l'arbre à vis d'une vis supérieure, dont l'écrou peut glisser sur l'embase contre laquelle s'appuie la collerette extérieure dont il est pourvu. Tant que la pression exercée sur la mani-