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ÉPURATION DE LA HOUILLE.
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
broyeurs sont réglés à l'écartement de 15 millimètres, mesurés à mi-profondeur des cannelures, le diamètre des trous de la plaque perforée devra varier entre 8 et millimètres suivant la nature des charbons pour sa1 9. tisfaire à la condition ci-dessus. Lorsque le charbon arrive sec sur le classificateur, le classement s'opère avec facilité jusque dans les parties fines ; mais lorsqu'il est humide , et surtout boueux, ce qui a lieu assez souvent en France dans les bassins du centre, le classement se fait difficilement; chaque fragment reste enveloppé d'une couche de matière boueuse, les trous s'engorgent, en un mot le travail .'se fait mal. Dans ce cas, il convient de faire arriver en tête du classificateur un courant d'eau amené de la pompe de l'appareil dans le réservoir supérieur E, et de là dans une petite caisse dont le fond est formé d'une plaque percée de trous. Cette eau tombant en pluie précipite immédiatement toute la poussière dans le fond : le classement s'opère alors avec une extrême facilité jusque dans la division la plus fine ; c'est ce que nous appelons le classement à l'eau. Dans le classement à sec, le classificateur doit être muni d'un fond faisant corps avec lui pour recevoir les parties fines et les répartir aux bacs ; mais avec le classement à l'eau , le fond peut être fixe et indépendant du classificateur : le courant d'eau jeté sur celui-ci suffit à l'entraînement du charbon fin qui doit être conduit aux bacs. Le poids du classificateur se trouve ainsi allégé, ce qui est toujours une bonne condition. Dans la plupart des bassins houillers de l'Angleterre, notamment dans ceux de Newcastle et de Liverpool, au Wigan, le charbon livré est la partie rejetée par le dernier criblage opéré à la sortie du puits et désigné sous le nom de dust (poussière). Ce charbon, en
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raison de sa finesse et de la très-grande facilité qu'il offre au traitement, est fourni directement aux bacs sans classement préalable : alors, arrivant de l'élévateur, il tombe sur le fond fixe divisé par des cloisons longitudinales qui le répartissent également aux bacs en s'aidant d'un courant d'eau amené en tête. Ce fond fixe fait alors l'office de simple distributeur.
La part afférente à chaque bac est amenée, par un plan incliné, du classificateur ou de son fond à chacun d'eux. C'est ici que s'effectue l'opération proprement dite de l'épuration, fondée sur la différence de pesanteur spécifique des matières soumises au travail. Tous les bacs étant construits de la même manière, quel que soit leur nombre, il nous suffira d'en décrire un seul.
Notre bac est formé d'une caisse rectangulaire en fonte FF', dont une partie du fond est inclinée à 45°, l'autre partie inférieure restant horizontale. Contre un des petits côtés du rectangle est appliqué un cylindre venu de fonte avec la plaque : il débouche dans la caisse rectangulaire vers la moitié de sa hauteur en s'élargissant dans le bas à sa jonction avec la face plane,
de manière à occuper à peu près toute sa largeur. La caisse F' se prolonge sous le cylindre, afin d'augmenter
la stabilité du système et la capacité du puisard dont l'utilité sera bientôt signalée. La petite face du bac, opposée à celle où est appliqué
le cylindre, s'arrête à une hauteur moindre que les autres.
Un châssis en fonte G G' est solidement fixé dans l'intérieur du bac sur des rebords venus de fonte aux faces verticales. Ce châssis a une légère inclinaison (5 p. ioo environ) de G vers G'. Il est recouvert d'une plaque perforée, le plus ordinairement en cuivre, rete-