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ÉPURATION DE LA IJOUILLE.
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ÉPURATION DE LA. HOUILLE.
ces arcs fixera donc le rapport de vitesse du piston entre la descente et la montée. Mais la différence de longueur des arcs dépend de la position du point de pivot ou de sa distance à la circonférence formant la somme des deux arcs. Plus il est rapproché de cette circonférence, plus la différence grandit pour atteindre le maximum au point de contact : alors l'un des deux arcs devient égal à zéro. Le point de pivot étant au contraire à l'infini, les deux arcs deviennent' égaux : il est évident que ces deux limites extrêmes ne peuvent être obtenues en pratique. Dans le tracé ci-dessus , le point de pivot est placé de
façon à avoir à très-peu près le rapport de i à 2 entre les deux arcs de cercles, c'est-à-dire que le piston descend deux fois plus vite qu'il ne remonte ; les matières dans le bac sont soulevées avec une vitesse ascensionelle
double du mouvement en retour; l'aspiration est donc très-sensiblement amoindrie. Dans la construction des derniers appareils, l'entretoise qui relie les chevalets de support peut servir de point d'appui ou de pivot au mouvement différentiel. Par cette
disposition, on peut ie volonté, et sans rien changer à, l'ensemble des autres parties, avoir le mouvement direct uniforme ou le mouvement différentiel : il suffit pour ce dernier cas de remplacer la tête de bielle par une glissière. Avec l'action différentielle, la vitesse de rotation
de l'arbre moteur peut être réduite. En la portant à 75 tours, on obtient le même effet qu'avec ioo dans le mouvement uniforme. En effet, les vitesses de descente et de montée étant :: 2 : i, nous aurons avec la vitesse de rotation de 75 tours des vitesses différentielles du piston comme roo : 5o. Dans le cas du mouvement différentiel, il est bon de
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rendre le plateau du piston mobile dans sa tige en plaçant des rondelles de caoutchouc en dessous et surtout en dessus du plateau pour amortir l'effet de choc du piston dans l'eau lorsqu'il la foule à une assez grande vitesse.
Pour obtenir un bon travail dans le bac, il importe beaucoup que l'eau de l'intérieur sous la plaque perforée
soit toujours aussi propre que possible, les matières terreuses aspirées restant en suspension tendent sans cesse à la troubler et finiraient par produire une boue assez épaisse pour qu'un bon service soit difficile. On obvie à cet inconvénient en donnant au bac une profondeur suffisante formant un espèce de puisard où les matières boueuses viennent se déposer dans une eau tranquille hors de l'agitation oqasionnée par le mouvement du piston. Afin d'augmenter la capacité du puisard, de mieux le soustraire aux ondulations de l'eau, d'avoir une plus grande stabilité du système, en faisant que la verticale
de l'arbre de transmission passe. par l'intérieur de la base du bac, nous avons prolongé le puisard sous le cylindre lui-même.
Le dépôt qui se forme dans le puisard est évacué en
marche par l'ouverture de la vanne P (Pl. IV et V), placée à la partie inférieure. Une porte e servant de trou d'homme est réservée pour le- cas de réparations intérieures-, sans avoir à enlever le châssis. Mais indépendamment de ces dispositions très-efficaces, il est bon de renouveler l'eau du bac par l'intro-
duction d'un courant constant. Ce courant est amené de la pompe générale par le conduit RP qui fournit à Chacun des bacs par les petits tuyaux SSS. Un robinet U
règle la distribution. Lorsqu'on travaille par entraînement du charbon à l'aide de l'eau, le courant introduit