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PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
poussant de front au moyen d'une règle. Ces matières
Une fois les sables tombés au fond du récipient, on retirait celui-ci de l'eau pour recueillir à part le contenu de chaque compartiment qu'on séchait ; on triait ensuite
n' occupaient sur la planchette qu'une longueur de 0m, '25,
de manière à rester éloignées de plus de on', o de chacun des côtés du canal. Une fois abandonnées au courant, elles étaient portées par lui à des distances inégales, en raison des différences de densité, de calibres et de formes que présentaient les grains préci-
pités ensemble. Ces grains venaient ainsi tomber successivement dans les compartiments de la caisse disposée au fond de l'eau pour les recevoir. Les compartiments étaient égaux ; leur dimension dans le" sens du courant était de orn,io pour une largeur transversale commune de orn,Lto et une profondeur de om,o25. -
On mesurait la vitesse de l'eau au moyen d'un gros flotteur conique, en bois, lesté de plomb au gros bout, qui plongeait verticalement dans toute la profondeur d'eau sur laquelle on voulait opérer. Cette vitesse se comptait par demi-secondes, ou par tiers de secondes, observés sur une pendule de longueur convenable.
Minéraux essayés.
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PRÉPARATIONS MÉCANIQUÉS.
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Nos expériences ont porté sur de la galène cristalline, de la pyrite commune, de la blende lamellaire, du quartz rubané et de la houille. Une observation a été faite sur un mélange de plombs de chasse de tous calibres. Le calibre ou diamètre moyen des matières essayées a varié de 51/2 millimètres environ à moins de 1.
La puissance du courant, mesurée à la fois par sa profondeur et par sa vitesse, a varié à peu près dans le même rapport, savoir : : 5,21 : 1.
de Nous n'avons essayé ensemble que des minéraux même ordre de grosseur; on les mélangeait en proportions qui seront indiquées pour chaque expérience, et c'est ce mélange qui était livré au courant.
chacun des petits tas obtenus ainsi, de manière à le fractionner en autant de lots qu'il s'y trouvait d'espèces minérales. Enfin on prenait le poids de chaque lot et, comptant le nombre de grains dont il se composait,
en déduisait, par calcul, le poids moyen de chaque grain.
La proportion de chaque lot par rapport au total était calculée relativement aux matières recueillies, abstraction faite de celles, en quantités variables, qui se perdaient pendant l'expérience.
Trois circonstances ont pu troubler les résultats obtenus
1° D'abord nous avons eu lieu de remarquer pour mais plus particulièrement pour le quartz et la houille, qu'avant de se précipiter, quelques grains flottaient à la surface du tous les minéraux essayés,
courant, assez longtemps parfois pour échapper au réci-
pient malgré sa longueur de 4 mètres. La cause de cette anomalie paraissait due moins à la forme des grains qu'à la présence de bulles d'air adhérentes. Retardés ainsi dans leur chute, ces grains manquaient dans les compartiments qui auraient dû les recevoir. 2° Une autre circonstance a pu exercer sur les résultats une influence plus prononcée, c'est la largeur des compartiments dans le sens du courant, qui aurait pu être plus petite. De la largeur constante adoptée pour des profondeurs et des vitesses différentes, il résulte que les matières qui se sont confondues dans certain compartiment auraient pu se trouver séparées par un intervalle de plusieurs centimètres, si, au lieu d'avoir
corrections à faire.