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PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
même que quatre pourraient être d'Un emploi plus commode que trois : c'est un point que l'expérience
Au besoin, des chaînes de godets formant noria pourraient remplacer le roable et un ou deux ou-
déciderait. Mais je pense qu'on aurait avantage à soumettre préalablement le minerai broyé à un classement grossier fait à sec, à la manière ordinaire. Ce classement préparatoire serait très-facile et fort peu coûteux, parce qu'il n'aurait à produire qu'un nombre de classes égal au nombre des cuves composant le classificateur normal, c'est-à-dire quatre au plus. Le jeu de l'appareil est des plus simples : les grenailles ou les sables contenus dans la trémie T tombent
vriers.
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dans l'eau en petite quantité à la fois, clair-semés et par intermittences dont la durée dépend de la vitesse du tiroir ni. Les grains s'éparpillent au milieu de l'eau ét n'arrivent à la surface du crible supérieur B, que tout à fait indépendants les uns des autres. Là, la majeure partie traverse immédiatement et continue de descendre de crible en crible, en laissant successivement en route les grains de calibre supérieur à celui des ouvertures qu'ils rencontrent. Ces grains, trop gros pour passer malgré leur état d'isolement, roulent sur la toile métallique, grâce au mouvement oscillatoire que celle-ci reçoit de la tige t, et.descendent peu à peu jusqu'aux axes d'oscillation o, p, q, r, s, pour tomber
finalement dans les récipients C.1, C2, C C, C C que l'on vide de temps à autre, d'autant moins souvent qu'ils seront plus grands. Il serait même facile, en allongeant la cuve dans le sens des axes o, p, q, r, s, de vider les récipients par
Cet aperçu doit convaincre que, soit dans la construction, soit dans la manoeuvre, soit dans la masse de l'appareil que je propose, il n'y a rien qui puisse en rendre l'essai difficile. Pour ce qui est de son efficacité, on est en droit de la fonder sur les considérations suivantes
Il semble d'abord que l'isolement des grains, lorsqu'ils se présentent au crible, doit être assuré presque complètement, d'une part, au moyen de la petite quantité de matière qui serait projetée à la fois, de l'autre par la résistance de la colonne d'eau interposée entre la trémie et le premier crible. Or si les grains se présentent isolément aux ouvertures du crible supérieur, il y a tout lieu de compter que cet isolement ne fera que s'accroître à mesure que les matières descendront aux cribles inférieurs. Dès lors on ne voit pas ce qui empêcherait les différents grains soumis à notre appareil d'être parfaitement calibrés conformément aux dimensions des ouvertures des deux cribles successifs entre lesquels ils auront été arrêtés dans leur chute. Si donc les calibres des cribles consécutifs sont d'accord avec la série normale déduite de nos recherches, il doit arriver qu'en livrant à un courant d'eau les minerais ainsi préparés, la galène sera très-convenablement séparée de toutes les gangues
pierreuses et métalliques, et qu'il en sera de même
le haut, au moyen d'un roable, sans interrompre le travail et sans faire usage des robinets d'évacuation,
pour les pyrites et la blende, par rapport aux gangues
qui forcent à remplir la cuve après chaque enlèvement
Nos expériences ont prouvé que dans un courant qui n'a besoin que d'une profondeur et d'une vitesse médiocres, les parties utiles se déposeraient en un point
des produits, ce qui peut être une gêne notable dans quelques circonstances.
légères.
TOME IX, 1856.