Annales des Mines (1856, série 5, volume 9) [Image 180]

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DE L'USINE DE CARNOULÈS (GARD).

EXAMEN DES PRODUITS

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Les schlichs crus livrés à la fonderie sont de deux sortes a =--

schlich pyriteux.

schlich plombeux ;

Ces schlichs fondus jusqu'ici au fur et à mesure de leur production, sans ernmagasinement préalable, sont toujours humides : quelques essais faits sur les

lieux m'ont donné, en moyenne, 8 à 9 p. 100 d'eau de mouillage. , depuis deux ans D'après les pesées faites à qu'elle est en roulement, la perte au grillage serait de 12 à 14 p. soo sur le minerai brut ; retranchant de là

8 à 9 p. 100 d'eau, reste donc une perte en soufre de 4 à 5 p. loo environ. Ce résultat a été vérifié par l'analyse de deux prises d'essai, rune sur le minerai cru et l'autre sur le même produit grillé pendant six ou sept heures. (i). Minerai cru sec (schlich plombeux). 12,00 Sable quartz° -fel dspathique. 55,16 Sulfure de plomb.

Pyrites de fer Et traces de blende.

52,81t }

100,00

sut p. 100

Soufre Plomb (2).

117,50

Même minerai grillé.

Sable quartzo-feldspathique. Oxyde de plomb Oxyde de fer Sulfate de plomb. Sulfure de plomb.

IG.,00

Sulfure de fer Blende, traces

25,00 00,00

6,20 2,00 8,00 115,00

100,20

Soufre Plomb.

18 à 20 p. 100 119 à 50

545

Si, au lieu de schlich plombeux , on prend du schlich

pyriteux , la teneur en soufre est beaucoup plus considérable dans les produits bruts oit grillés. La composition du schlich pyriteux cru peut se représenter ainsi (5).

Sable quartz° -feldspathique. Sulfure de plomb Sulfure de fer et de zinc.. . .

15 p. 100

30 à 55 50 à 55

Au moins étaient-ce là les compositions des schlichs avec lesquels j'ai pu étudier les circonstances du traitement de Carnoulès. 1.520 kilogrammes ont été élaborés, sous mes yeux, en seize heures et en quatre charges, dont deux en minerai grillé et deux en minerai cru.

Le minerai grillé passé dans la première opération était pris dans le tas auquel se rapporte l'analyse (2) celui de la deuxième opération provenait du grillage du

minerai (i) mélangé avec un quart de schlich pyriteux (5), de sorte que la teneur en plomb de ce minerai s'était un peu abaissée par ce mélange. D'ailleurs, par voie sèche, le minerai grillé (2) m'ayant donné 45,50 p. 100 de plomb d'oeuvre à 186 grammes d'argent au

quintal, le minerai grillé de la deuxième opération m'a donné 44 p. 100 de plomb à 2 o5 grammes. Le minerai cru passé dans les deux autres opérations avait la composition (i) et rendait par voie sèche 42 à 45 p. 100 de plomb à 170 ou 175 grammes. Dans les calculs qui vont suivre, j'estimerai les pertes du traite-

ment par rapport aux rendements par voie sèche que je viens d'indiquer. On ajoutait aux minerais fondus de la chaux comme fondant et de la ferraille comme précipitant : la chaux,

réputée cuite, renfermait encore 27,50 p. 100 d'acide carbonique et laissait dans les acides un résidu argiloTOME IX, 1856.

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