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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
pyrite de fer. Le mélange de ces gangues fournit à l'analyse 5o et 38 p. ioo de silice, de 1/2 à 2 1/2 p. ioo d'alumine, de 3/4 à 5 p. ioo de chaux, de à 5 de ma-
d'oligoclase gris blanc et d'amphibole verdâtre. Le Herrângs est assez riche ; il rend 47 à 5o p. ioo de fonte, le Carswick a une teneur un peu moindre.
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gnésie et de i 1/2 à 5 d'oxyde de manganèse. La teneur habituelle de ces minerais est de 45 à 48 p. ioo de fer. Minerais
de SUillevik et Petiing.
Aux usines de Stafsjô et de Finspang, au lieu de fondre les minerais de Skotwâng et Elgsjô, qui dépendent de l'établissement d'Aker, on emploie deux autres minerais, celui d'Ormstorp ( paroisse de Skâllevick, sur le côté méridional du golfe de Sôderkôping), et celui de Petâng (paroisse de Bôrrum, au sud-est de la ville de Sôderkôping). Ces minerais sont analogues
par leur composition, leur texture et leur aspect ; ils sont formés de fer oxydulé à grains moyens et un peu gros, avec une gangue quartzeuse et amphibolique ; on
y trouve 25 à 5o p. ioo de silice, et 1 à 4 p. ioo d'alumine, de 5 à 8 de chaux et 5 à 7 de magnésie. Minerais pyriteux
La pyrite est assez fréquente dans ces minerais ; mais de Herriings et de Carswiek. de tous ceux qui sont employés à. la fabrication des
bouches à feu, les plus pyriteux sont celui de Herrângs (paroisse de Hafverô, sur la côte au nord de la petite ville de Nortelje), lequel est employé principalement à Aker et celui de Carswick (paroisse de Hâradshammar, dans l'Ostrogothie), que l'on traite à Stafsjô
et Finspang. Dans ces minerais, et surtout dans le premier, la pyrite se montre en mouches ou nids, et en plaques ou filets discontinus et souvent entrecroisés; sur les tas de Herrângs , il n'est pas un seul morceau où je n'aie vu de la pyrite de fer, qui est souvent accompagnée de pyrite cuivreuse. D'ailleurs, ces minerais sont à grains moyens et un peu gros ; ils sont notablement moins quartzeux que ceux décrits précédemment; on y voit, outre le quartz, de petites lames
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Dans les hauts fourneaux de Stafsjii et de Finspâng, Minerais de Jerna
on fond encore deux autres minerais, ceux de Jerna et de Stenbo : le premier consiste en une masse de grains de fer oxydulé , peu cohérents, ayant la grosseur d'un petit pois, et offrant l'apparence de rudiments cristallins. En effet, sur une grande partie de leur contour, ces grains offrent des surfaces courbes ou des cassures peu régulières, paraissant le résultat d'un retrait ; mais quelques-unes de leurs faces sont parfaitement planes, très-brillantes, et appartiennent à l'octaèdre régulier, ou à d'autres formes du système cubique ; on y distingue même quelquefois des stries parallèles, qui sont l'indication du clivage octaédrique. Ce minerai semble provenir d'un magma en fusion, qui s'est solidifié brusquement, et s'est pris en une masse confusément cris-
talline (1). Il y a d'ailleurs une multitude de petits vides résultant sans doute de la contraction qui a eu lieu au moment de la solidification, et par suite la masse n'a qu'une faible cohésion. Elle rend 6o p. ioo de fonte,
et l'on y voit seulement çà et là quelques grains de quartz gris blanc, qui ont eux-mêmes cristallisé en forme de prisme pyramidé, toutes les fois que l'espace le leur
a permis. J'ai remarqué, en outre, quelques lames d'hornblende verdâtre et des veinules de pegmatite (s) J'ai vu des minerais des exploitations de Gellivara, en
Laponie, qui m'ont offert beaucoup d'analogie avec le minerai
de Jerna , et qui, comme ce dernier, consistent en gros grains,
faiblement agrégés et entremêlés d'une petite quantité de gangue, qui est aussi quartzeuse, amphibolique, et accompagnée de veinules de pegmatite oligoclasique.
et Stenbo.