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410 campagnes de 1843 et de 1844 er
NOTES SUR
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
L'EXPLOITATION DES USINES
La fabrication des canons a lieu ordinairement au Àker, c'est le 5 mars que l'on a Anntemps : en 1845, à 55 stères de mis en feu ; on a versé dans le fourneau premier jour où l'on a comcharbon du 5 au 15 mars, n'a donné le vent mencé à charger du minerai ; mais on charge de minerai que le 22, alors que la première apProchait de la tuyère, et c'est seulement sept semaines à couler des plus tard , le 12 mai, que l'on a commencé jusqu'à la fin de canons, et l'on a continué à en fondre août. Il est rare la campagne, qui s'est terminée le 8 feu moins de quaque l'on puisse couler des bouches à rante jours après que l'on a commencé à donner le arrivé vent : il faut attendre que le haut fourneau soit fixe. D'ailleurs, il à une allure normale et tout à fait rapidement la importe beaucoup de ne pas pousser trop économie que de mise en feu ; et ce serait une fausse charbon, car chercher à diminuer la consommation de et il serait plus difficile d'atteindre une allure régulière, échauffé, on le haut fourneau n'étant pas suffisamment 'une aussi grande ne pourrait pas faire porter au charbon quantité de minerai. Il faut augmenter graduellement charla proportion de minerai que l'on fait porter au
bon; et, à Aker, on met, pendant cette période, une
, qui est plus assez forte proportion de fer oligiste facile à fondre que les autres minerais. En 1845, c'est le 26 avril, c'est-à-dire un mois après
est parvenu
avoir commencé à donner le vent, que l'on 4o lisà la charge maximum de minerai, c'est-à-dire à de charpunds, ou 54o kilogrammes pour 15 hectolitres l'on bon ; mais c'est seulement seize jours plus tard que jours aupaa coulé la première bouche à feu, et quatre produiravant, le haut fourneau étant en bonne allure,
composition des sant de la fonte grise, on a modifié la qu'on charges pour obtenir de la fonte truitée, telle
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l'exige pour l'artillerie. Dans les deux usines de Stafsjo et de Finspàng , nous verrons que c'est principalement en faisant porter au charbon une plus grande quantité de minerai que l'on arrive à ce résultat ; mais à Aker c'est tout le contraire. On augmente légèrement la proportion de charbon, puisque de 4o lispunds de minerai par charge, on descend à 5; il est vrai qu'alors on ajoute au lit de fusion de la fonte en morceaux et en
tournure, dont la liquéfaction absorbe une certaine quantité de chaleur. D'ailleurs on change la proportion relative des divers minerais : ainsi on diminue la quan-
tité de minerai cl' Utô , qui est de l'oligiste un peu plus facile à fondre et à réduire (1) que les autres minerais; en
même temps on augmente la proportion de Skotwang , et on double la quantité de Herriings, qui est excessivement pyriteux. Au commencement de la campagne, quand on marche en fonte d'affinage, ce minerai n'entre que dans la proportion de 1/2o , sans quoi le fer provenant de cette fonte serait tout à fait rouverin ; mais, quand on veut couler des canons, on ne craint pas d'élever la proportion de Herrângs à 1 2 et 15 p. ioo ; et c'est en grande partie à l'augmentation du principe sulfureux qu'est dû le passage de la fonte grise à la fonte truitée. Cette dernière contient alors plus de soufre ; et, si cet excès de soufre ne nuit pas à la ténacité de la fonte, du moins il tend à y multiplier les souillures (2) tel est, en effet, le reproche que l'on fait à la foute (e) On a cru remarquer que la présence d'une quantité un peu considérable de minerai d'Utb diminue la dureté et la ténacité de la fonte à canons; on en met néanmoins pour faciliter la fusion, mais on peut fort bien s'en dispenser ; et même, depuis plusieurs années, on n'en fait fusion à Finspâng. (2) On
pas entrer dans le lit de
comprend que la présence d'une quantité de soufre