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DANS LE NORD DE L'EUROPE.
NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES
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sujet de rebut pour cette usine. La cause en paraît due principalement à ce que l'on fait entrer dans le lit de fusion une trop grande quantité de minerai sulfureux;
qui paraît devoir être mis en première ligne, sous le rapport de la qualité du métal. L'allure des hauts fourneaux y est très-uniforme, et la fonte présente peu
il faut remarquer, d'ailleurs, que dans le minerai de Herrângs, dont on met une surcharge pour rendre la
de so ufilures ; elle offre, en outre, des caractères satisfai-
l'établissement de passer de fonte grise en fonte truitée, non plus au moyen d'une surcharge en minerai de Ber-
sants sous le rapport de la blancheur et de l'homogénéité. On n'y observe que des variations insignifiantes dans le cours d'une campagne. Ainsi M. Coudriavvsky, qui y a fait exécuter un nombre considérable de commandes pour la Russie, et qui, lors de ma visite, était chargé de recevoir des pièces de 120, m'a assuré que, depuis sept ans, pas une seule pièce de Stasfsjci n'avait éclaté dans les épreuves de contrôle ; et que, quand des pièces sont refusées, ce n'est point pour des défauts de qualité du métal, mais pour des imperfections dans le travail mécanique, pour défaut de centrage ou pour courbure clans l'âme de la pièce. Quelquefois la fonte, par suite de sa blancheur et de sa dureté, est difficile-
rângs , mais en augmentant la proportion de minerai par rapport au charbon, comme on le fait à Stafsjô et Finspang : on éviterait sans doute ainsi le défaut que l'on reproche à la fonte d'Aker. L'établissement de Finspang a éprouvé, à une certaine époque, des rebuts assez nombreux, non pour imperfection dans le travail mécanique, car il est fort bien exécuté, de même qu'à Aker, mais pour défaut de qualité de la fonte ; soit parce qu'elle était trop grise,
l'allure du haut fourneau, la texture et l'aspect de la fonte, les détails observés dans le coulage,
fonte plus blanche, la py rite est répartie fort inégalement;
au lieu d'être disséminée uniformément, elle se trouve rassemblée par nids et veines noduleuses, de façon que les divers fragments de ce minerai en renferment des proportions très-différentes. Il en résulte que la composition et les propriétés de la fonte doivent varier sen-
siblement d'un jour à l'autre ; par suite les canons fabriqués dans une même campagne sont de qualités inégales, et les épreuves de contrôle deviennent alors peu concluantes. Il serait tout à fait dans l'intérêt de
soit parce qu'elle présentait trop de soufflures, ou parce qu'elle ne résistait pas aux épreuves de contrôle. Par suite de ces échecs, on a été conduit à adopter un régime de prudence et de circonspection qui est peutêtre poussé un peu trop loin. Cependant les soins minutieux que depuis lors on apporte à la fabrication ont beaucoup diminué la fréquence des rebuts. Mais des trois établissements, c'est celui de Stafsjô
ment attaquée par le foret, et pour peu qu' elle soit un peu plus tendre dans une certaine direction, l'outil y pénètre plus facilement, et l'âme devient alors un peu courbe. En général, quand une pièce est reçue, les officiers à qui elle est livrée dressent un procès-verbal où sont relatées toutes les circonstances de sa fabrication, les proportions des divers minerais, du calcaire et du chapbon ,
l'abondance ou la rareté des souillures, le degré de précision du travail mécanique, et enfin l'épreuve de tir que la pièce a subie. Quoi qu'il en soit, les rebuts ne sont guère, à Stafsjei,
que de 4 à 5 p. 100 : à Aker et Finspang ils varient, suivant les années, de 5 à 10 et 12 p. ioo. les rebuts sont un peu moins fréquents pour des pièces
d'un fort calibre que pour celles d'un moyen et d'un
Proportion des rebuts dans la fabrication des canons.