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NOTES SUR L'EXPLOITATION DES USINES 464 lève alors à 7 o ou même i8o p. ioo de fonte obtenue à l'air froid ; souvent aussi on fait entrer dans le lit de fusion une plus grande quantité de minerais plus faciles
à réduire et à fondre, comme le fer oligiste d'Utô ; d'ailleurs, l'emploi de minerais riches en quartz n'est
Emploi
de l'air chaud.
plus regardé comme indispensable. En sortant du haut fourneau, la fonte doit avoir plus de fluidité que celle qui sert au moulage des canons ; après refroidissement, elle est à petits grains, d'un gris plus ou moins foncé, sans présenter de parties blanches. Quant aux laitiers, ceux que l'on regarde comme se rapportant à la meilleure allure ont l'aspect porcellanique. Dans plusieurs usines, l'air est chauffé à une température d'environ 2oo degrés centigrades, au moyen des gaz du haut fourneau : c'est ce qui a lieu dans l'usine d' Hellefors , qui est spécialement consacrée à la fabrication des objets moules en première fusion, et dont le haut fourneau, représenté par les figures ILI et 15, ne diffère pas beaucoup de ceux dont on se sert dans les fon-
deries de canons. L'emploi de l'air- chaud produit une économie de charbon de 15 à 25 p. 100, ainsi la consommation est réduite à 14o on 15o p. ioo de fonte moulée. Moulages en
seconde fusion.
Dans la plupart des établissements où l'on fait des mouleries en première fusion, il y a un eu deux cubilots que l'on fait marcher à l'époque où le haut fourneau n'est pas en feu. Il y a, d'ailleurs, des fonderies, où on ne coule que des objets en seconde fusion, comme la fonderie Owen à Stockholm, celle de Motala, à l'embou-
chure du canal de Gothie, sur le bord nord-est du lac Wettern, celle de Nykoping et beaucoup d'autres, qui font partie de fabriques de machines à vapeur. Quand on moule en seconde fusion des pièces qui doivent pos-
séder une certaine ténacité, comme les pièces de machines, ou qui doivent avoir de la dureté, comme des
DANS LE NORD DE L'EUROPE.
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laminoirs, on emploie des fontes provenant de minerais de fer oxydulé ou oligiste, tantôt seules, tantôt mélangées avec des fontes extraites de minerais de lacs. Mais, quand on veut fabriquer des poteries, ou des pièces moulées d'une petite épaisseur, pour lesquelles la fonte doit être bien liquide, et prendre facilement des empreintes, alors on emploie de préférence de la fonte provenant de minerais de lacs, ou du moins on en mélange une certaine quantité avec la fonte extraite de minerais en roche. Car cette dernière, quand elle est refondue seule, a trop de tendance à s'affiner, et ne présente pas, en général, une liquidité suffisante. Le combustible dont on
se sert au cubilot est du coke ou du charbon de bois; quand on emploie ce dernier, on en consomme 6 à 7 décistères pour liquéfier un quintal métrique de fonte, ce qui fait près d'une partie de charbon pour une partie de fonte.
Fabrication de la fonte d'affinage.
Quand on destine des minerais à fournir de la fonte d'affinage, on a soin, comme je l'ai déjà fait remarquer, de les griller un peu plus fortement que si on voulait les consacrer à des mouleries ; c'est afin d'en faciliter la fusion et d'éliminer une plus forte proportion du soufre qui s'y trouve contenu. D'ailleurs, les fontes que l'on convertit en fer, doivent offrir des caractères différents, suivant le procédé d'affinage auquel on veut les soumettre. La méthode wallonne n'est employée que dans l'Uplande ( province d'Upsal ), exclusivement pour les fontes
qui sont extraites des minerais de Dane-
mora , et qui fournissent des fers d'une qualité toute spéciale, éminemment propres à la fabrication de l'acier. Alors il est nécessaire de ne pas donner au haut fourneau où l'on traite ces minerais une allure trop
Modilications à effectuer.