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RECHERCHES DU PROLONGEMENT i46 dage à la corde de Freyming , du Hochwald, de Ham et
de la Houve ; quelques-unes de ces sources débitent jusqu'à 600 7 oo et même 800 litres d'eau à la minute. La profondeur de la nappe d'eau jaillissante a été trèsvariable ; dans quelques sondages, et en particuler dans celui de Porcelette , celle-ci a été rencontrée à une faible
distance de la surface; dans d'autres, au contraire, et principalement dans celui de Ham, l'eau n'est arrivée jusqu'à l'orifice du trou que très-tard. On a remarqué qu'elle sortait habituellement de sables coulants ou de poudingues qui sont sans doute fissurés ; rarement la source est venue d'un seul jet, et son volume a été le plus souvent en augmentant avec l'approfondissement. Dans les forages où la pyrite est abondante, l'eau exhale, à sa sortie du trou, une odeur assez prononcée d'hydrogène sulfuré, circonstance que j'attribue à la décomposition des sulfates qu'elle renferme par les matières organiques provenant des agrès du forage, et que l'on
y laisse tomber. Bien qu'aucune portion du sol de la plaine de CreutzTravaux préparatoires déjà commencé de d'exploitation. wald ne soit encore concédée, on y a grands travaux préparatoires d'exploitation. Deux puits Avenir de la plaine sont actuellement en cours d'exécution 1' unau nord de Creutwald. de Carling, un peu à l'ouest du sondage de ce nom ; l'autre sur le banc de Freyming , au-dessus du forage du Hochwald. Ces ouvrages sont foncés par la méthode d'Anzin ; ils sont parvenus à plus de 5o mètres de pro-
DU BASSIN DE LA SARRE.
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succès obtenu, la plaine de Creutzwald se couvrira de puits d'exploitation, comme elle s'est naguère couverte de sondages après la rencontre de la houille dans cette localité.
Au résumé, en moins de cinq années, trente-deux trous de sonde embrassant ensemble une profondeur de
8.5oo mètres, et ayant occasionné, au prix moyen de 200 francs par mètre courant, une dépense de 1.700.000 francs, ont été forés tant clans les environs de Forbach que dans la plaine de Creutzwald ; 12o kilolnètres quarrés de terrain houiller, dont l'existence était à peine soupçonnée, ont été mis à joui dans la Moselle,
et la houille a été rapprochée de Metz et de tous les grands centres de consommation du département de près de 4o kilomètres. On ne saurait nier l'importance de ces résultats ; toutefois, pour qu'ils soient appréciés
à leur juste valeur, il faut attendre que les travaux d'exploitation qui se poursuivent et ceux qui ne tarderont pas à s'organiser 'aient réalisé les espérances que les recherches ont fait concevoir.
Si nous nous reportons maintenant dans la partie centrale de la plaine de Creutzwald, qui constitue, dans notre opinion, la partie la plus riche du territoire houiller reconnu sur le sol français, tant par l'étendue des gisements qui y sont découverts, qu'a cause de la régularité de leurs allures, nous voyons que les confins
de ce territoire se trouvent aujourd'hui reculés jus-,
fondeur, et se poursuivent dans de bonnes conditions. Tout jusqu'ici fait présumer que l'on a singulièrement
qu'aux extrêmes limites de la plaine du côté de l'ouest. Nous sommes alors conduit à nous demander si le ter-
exagéré les difficultés que ces travaux doivent rencontrer, et il est hors de doute qu'aussitôt après le premier
rain houiller se prolonge au delà de ces limites, et, dans le cas de l'affirmative, à rechercher les points où