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OBSÈQUES DE M. DUFRÉNOY.
DE L'EMPLOI DES PROPRIÉTeS OPTIQUES, ETC.
ment, semble prouver que ces deux sels ont sans doute des compositions très-voisines et ne diffèrent que par les quantités d'eau de cristallisation qu'ils renferment ces quantités déterminées avec soin par M. Berthelot, courant d'air sec, en chauffant le sel vers 1 100 dans un s'élèveraient à environ 12 p. loo ou 12 atomes pour le sel prismatique, et à .15,1 p. ioo ou à 15 atomes pour
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DISCOURS PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES
DE M. DUFRÉNOY. Par MM. DE SÉNAHMONT et ÉLIE DE BEAUMONT.
le sulfate octaédrique.
J'ai indiqué d'après Miller, pour l'indice moyen de l'andalousite du Brésil, page 309, le nombre 1,624; qu'il mais ce nombre est notablement trop faible, ainsi j'ai pu faire, pendant l'imrésulte des observations que pression de mon mémoire, sur trois prismes taillés
dans deux petits échantillons, et dont les arêtes suivent, aussi exactement que possible , la direction des trois sont; axes d'élasticité. Les trois indices que j'ai obtenus .= 1,652 1,657, ,643, 5
pour les rayons rouges. L'écartement intérieur des axes déduit de ces quantités est 2V = 84° 58'. L'angle de 87° 54' donné par
M: Miller est probablement plus près de la vérité, car parallèle à h', on en regardant à travers une plaque polarisant que la naissance n'aperçoit au miéroscope dans une plaque pades anneaux, absolument comme rallèle à la base, et il est à peu près impossible de dire si les axes sont réellement plus écartés dans un sens que dans l'autre. Les angles des- prismes et les déviations minima
correspondantes étaient :
I = 58° 55'
=
54° 48 50° 50'
D = 48° 56' D
420 57' 20"
D= 58°6'
Une existence consacrée, comme celle de M. Dufré-
noy, à des travaux scientifiques et administratifs de l'ordre le plus.élevé , à l'exercice continuel des facultés
d'une haute intelligence, des qualités d'un noble cur, ne peut être dignement retracée en quelques pages; l'exposé de cette vie, si bien remplie jusqu'à ses derniers moments, exigera un long travail; d'illustres amitiés ne failliront pas à cette tâche, douloureuse et consolante à la fois.
Mais la Commission des Annales tient à ce que ce recueil, si souvent enrichi par les savantes communications de M. Dufrénoy, renferme dès à présent un hommage à sa mémoire. La Commission ne pouvait mieux faire que de reproduire les discours prononcés sur la tombe de M. Dnfrénoy par deux de ses collègues les plus éminents à l'Aca-
démie et dans le corps des mines. Jamais regrets plus profonds ne furent mieux exprimés, plus unanimement partagés.
C.
Discours de M. DE SÉNARMONT, ingénieur en chef des mines, membre de l'Académie des sciences.
Messieurs,
L'événement funeste, qui vient porter le deuil au sein de l'Académie des sciences, frappe au coeur le