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DANS LE CALCAIRE CARI30NIFÈRE DU FLINTSIIIRE.
ctsEmENT DIT MINERAI DE PLOMB
Je terminerai cette revue rapide des principales mines de plomb par quelques détails relatifs à la mine de Bodlewyddan , située dans la chaîne calcaire du Denbigh, quoique appartenant encore au comté de Flint. Mine
Bodiewyddan.
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puits, atteignant quelquefois 20 yard s cl ed éveloppement.
Les gangues sont ici de l'argile et du quartz , souvent parfaitement cristallisé, et d'un blanc légèrement laiteux.
Elle comprend deux filons E.-0. ; l'un incline au nord, l'autre (à 200 yards sud du précédent) incline
La rencontre du quartz et d'un calcaire encaisant très-dur est un bon présage; quant à l'argile, c'est au-
au sud ;, le premier seul est quelque peu exploité.; mais ce qui caractérise Bodlewyddan , c'est un grand nombre
tour des masses de galène qu'onla trouVé en abondance. Outre la galène, il existe de la blende , peu de plomb carbonaté et de calamine.
de coupures N. -S. nominées Joints, où la galène
se
rencontre en masse S irrégulièrement réparties (fig. 2). La roché encaissante est ici exclusivement le whitelimestone , dans lequel le main Iode a été suivi jusqu'à
DEUXWMÉ PARTIE. CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES.
i5 yards de profondeur. Ce filon est bien réglé, et c'est sans doute précisément pourquoi il n'offre pas de
points d'une richesse remarquable ; en poUsSant les levées à l'est, on a rencontré les gravels ou bancs caillouteux, appartenant probablement aux Pebbles-beds de la partie inférieure clu New red Sandstone, qui remplit la vallée. Les joints ne ressemblent paS aux filons N. -S. , que
j'ai désignés jusqu'ici sous le nom de cross-courses.
Ils ne rejettent pas le main iode ; tantôt ils le traversent normalement , tantôt sont un peu détournés par lui. Dans ces joints on passe brusquement d'une épais-
seur de plusieurs yards à une simple trace à peine visible (fig. 25 et 24); l'exploitation ne consiste qu'à vider, à mesure qu'on est assez heureux pour en rencontrer, les poches irrégulières que forment les parois des joints aux points où elles s'écartent, et à cheminer dans le rocher, en suivant comme guide la ligne de séparation des parois presque en contact. Il en résulte une série d'excavations, tantôt montantes, tantôt descendantes, sortes de cheminées ou de
Je me Suis efforcé, d'ans la preinière partie de ce travail, de faire des principales initieS du Flintshire une description aussi succincte qu'il est possible, et on a pu y remarquer l'absence de toute S considérations théoriques. J'avais à cceur d'exposer les faits tels que je les ai observés, c'est-à-dire dégagés soit d'idées préconçues, soit d'opinions inévitablement entachées d'incertitude, comme toutes celles qui dérivent d'une science en progrès. De cette façon, en admettant que je fasse fausse route dans les conclusions, qu'il me reste à déduire dans cette seconde partie, les quelques faits , groupés dans la première, resteront, je l'espère, comme faits acquis et en dehors de toute discussion.
Je sais d'ailleurs combien l'observation même et difficile ,
et j'ai eu mainte fois à constater l'inexactitude de faits, qui m'étaient avancés par des directeurs de mines ; aussi me suis-je contenté de rapporter ce que j'ai bien vu, et ce que j'ai pu examiner avec soin ; et si le peu de temps que j'ai passé dans le pays ne M'a pas permis de recueillir des informations plus complètes, je pense toutefois pouvoir y trouver des éléments suffisanis