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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
Il est à regretter que M. Weishaupt ait négligé les observations de résistance au choc, et laissé ainsi une lacune dans son les résistances, intéressante série d'expériences ; on peut du reste y suppléer statique en partie, en remarquant que le produit d'une charge statique Relation approchée entre
et au cher.
par la flèche correspondante, exprime, avec un degré d'approximation tolérable, le double de l'intensité du choc qui développerait dans le solide les mêmes efforts moléculaires maxima. Cette relation suppose que le prisme affecte, sous des chocs d'intensité croissante, les mêmes formes successives que sous des charges en repos croissantes ; hypothèse inexacte, et d'autant plus éloignée dela vérité, que le corps choquant possède à intensité égale une plus grande vitesse, et par suite une moindre masse. A la limite, quand il s'agit des projectiles, par exemple, les effets sont d'une tout autre nature : ils se concentrent entièrement sur la région qui reçoit le choc ; il y a pénétration, sans flexion.
ÉTABLISSEMENT DE LA VOIE. e.
,
..,
0 .01, ="3
7e
RÉCEPTION DES RAILS. 507 TRAVAIL
'i
mesurent
do l'usine ou du fabricant.
le double
TEXTURE.
do l'intensité du choc de rupture.
ze I
9
2
5
3
8
Koenigshütle.
Jacobi. Eschweileraue.
4
6
5
10
Id Laura.
6
7
Kcenigshütte.
Grain fin aciereux, sauf un peu de nerf au pied Grain lin, nerf au pied
Nerf, sauf un peu de grain dans le champignon
Nerf, sauf un peu de grain au champignon
Grain fin, trèsfin au pied..
. .
.
Gros grain à l'intérieur, grain plus
fin aux bords; un peu de nerf au pied
kit. met. 4.158 3.910 3.178 2.858 2.692 2.568
S les chiffres de la dernière colonne ne donnent pas la mesure exacte du double de la résistance au choc, ils suffisent du moins
pour classer entre eux, sous ce rapport, les rails brisés par l'action d'une charge en repos. On reconnaît ainsi que, parmi
les rails, la masse de la pièce d'essai étant très-loin d'être
les rails essayés à Berlin , le plus résistant est précisément un fer à grains fins, aciéreux, sauf un peu de nerf dans le pied, tandis que des rails eu fer tout nerf viennent beaucoup après.
négligeable relativement à celle du mouton, qui a ordinairement une chute de plusieurs mètres. Mais l'application est plus admissible quand il s'agit de déduire des épreuves statiques la résistance au choc des rails dans le service, la hauteur de chute du corps choquant, quel qu'il soit, étant alors très-
même une garantie de résistance au choc. 525. Au surplus, ce caractère de la structure, déduit de l'examen des fractures, est loin d'avoir, dans l'état
Le résultat en question est même médiocrement applicable aux conditions habituelles des expériences de choc faites sur
limitée. Cette déduction est d'ailleurs, toutes choses égales du reste, d'autant moins légitime qu'on s'approche plus du point de rup-
ture, puisqu'elle est fondée sur l'hypothèse d'une proportionnalité constante entre les efforts élémentaires et les variations de longueur correspondantes. Toutefois, les expériences bien connues faites en Angleterre indiquent qu'on 'obtient ainsi, quand il s'agit du fer, une approximation suffisante en pratique,
même jusqu'à la rupture. Or si l'on groupe, dans le tableau du n' 176, les expériences pour lesquelles tous les éléments numériques, ainsi que la texture du métal, ont été indiqués, on forme le tableau suivant :
La texture fibreuse n'est donc nullement par elle-
actuel de la fabrication des rails, la constance et par suite l'importance qu'on lui attribue quelquefois. Ainsi, dans les expériences de Berlin, les faces de rupture des trois barres d'essai provenant d'un même rail, présentaient souvent des différences très-tranchées. Le grain et le nerf y étaient répartis avec une grande irrégula-
rité; les ruptures étant toujours produites dans des circonstances identiques, les variations observées sont nécessairement en rapport avec des différences dans la constitution même du métal : imperfection probablement très-fréquente et qu'on évitera sans doute quand la fabrication des rails, mieux étudiée, sera sûre d'ellemême, de l'uniformité de ses produits.
Irrégularité de la structure.