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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
SUR LE PAYS MESSIN.
poussées vers l'ouest ont démontré l'existence de la houille à moins de 33 kil. de Metz, ville qui peut être considérée comme le centre des principaux points de
bassin houiller çle la Sarre, nous ayons conseillé de ne rien entreprendre provisoirement au ,delà de la plaine de Creutzwald. Avant d'entrer en matière, il n'est pas hors de propos de dire comment nous avons été amené à modifier nos idées à cet égard. Nous arriverons ainsi à définir, d'une manière plus précise, l'objet de ce travail. L'administration supérieure ayant prescrit aux ingénieurs des mines, à la fin de l'année 1855, de relever les terrains mis à nu par l'ouverture des voies de fer, nous nous mîmes de suite à l'çeuvre pour la partie de
consommation du combustible minéral dans le département. Les recherches qui se poursuivent, ajouteront, nous en avons le ferme espoir, de nouveaux résultats à ceux qui sont dès aujourd'hui acquis. En voyant ces recherches poussées jusqu'aux extrêmes confins de la plaine de Creutzwald vers l'ouest, il est naturel de se demander si l'existence du terrain houiller de la Sarre se trouve révélée, de l'autre côté de l'escarpement qui la termine, par l'étude des formations qui constituent le sol de cette partie du département, de peser, dans le cas de l'affirmative les chances de succès des nouveaux travaux à entreprendre et de déterminer les points sur lesquels ils devront porter. En d'autres termes, les explorations doivent-elles s'arrêter dans la plaine aux pieds des collines qui la limitent,
comme devant une muraille opposant un obstacle infranchissable ; ou bien, y a-t-il lieu de les poursuivre vers l'ouest, en les rapprochant de Metz? Telles sont les questions que je me suis proposé d'examiner et de résoudre dans ce mémoire. A supposer la question principale, celle du prolongement du bassin de la Sarre au delà de ses limites actuelles, résolue dans un sens favorable, on voit de suite qu'il y a de grandes et sérieuses objections à faire à la continuation des recherches du côté de l'ouest, car celles-
ci doivent rencontrer, dans cette direction, une masse de plus en plus considérable de terrains superposés, et la profondeur des travaux peut encore être augmentée par l'inclinaision des couches du terrain houiller. Ces objections nous ont paru assez puissantes, pour que, dans les conclusions de nos études géologiques sur le
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l'embranchement de Frouard à Sarrebruck comprise entre Metz et cette dernière ville, la seule à laquelle les instructions pouvaient s'appliquer, le reste de la voie étant établi en remblais ou à niveau dans la vallée de la Moselle. Ce travail nous parut offrir beaucoup d'intérêt. Toutefois pour le mener à bien dans les environs
de Metz où les tranchées étaient assez rares et les coupes, par suite, isolées, nous reconnûmes bien vite qu'il fallait étudier les abords de la voie, afin d'établir, entre ces dernières, une espèce de liaison. Conduit ainsi à explorer la contrée traversée par la Nied française vers laquelle le chemin de fer se dirige en partant de Metz, nous y observâmes des accidents que nous n'eûmes pas de peine à rattacher à ceux que nous avions signalés plus à l'est sur les rives de la Sarre.
Cela fut, pour nous, comme un trait de lumière qui éveilla le désir bien légitime d'étendre, à toute la région comprise dans le prolongement de la bande formée par le bassin houiller de Sarrebruck, les études que nous avions commencées. le long de la voie de fer. Depuis lors, avec l'assentiment de l'administration supérieure, nous avons consacré, chaque année, quelques
jours de tournées à ce travail. il était loin d'être terminé que déjà la démonstration du prolongement du