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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
SUR LE PAYS MESSIN.
vert, se fait remarquer par les petites oolithes d'un d'un gris brun jaunâtre qu'elle renferme ; l'autre est sale, à grains fins, à cassure lisse sur laquelle on oh-
se trouve tout à coup, à la hauteur de Mécleuves , en présence d'une ligne de coteaux qui s'élève d'une manière presque abrupte à Go mètres au-dessus du plateau de calcaire à bélemnites ; elle s'étend des deux
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l'une serve de nombreuses dendrites. Elles contiennent et l'autre de nombreuses veinules ou taches d'hydrate de peroxyde de fer qui paraissent provenir de la décomposition des .pyrites ; elles deviennent toutes les deux fétides par la percussion. Les fossiles sont beaucoup plus nombreux dans le calcaire que dans les marnes; les carrières qui ont été ouvertes temporairement dans les environs de Metz en ont fourni de fort bien con-
servés, parmi lesquels nous citerons les suivants
Belemnites abbreviatus , Ammonites limbriattts , Ammo-
nites guibalianus , Ammonites planicosta , Ammonites margaritatus, Ammonites subarmatus, Lima punctata, Gryphica cymbium , Terebratula numismalis , Terebratula cornata , Terebratukt campas. On y a également trouvé des trochus , des turbos, des pleurotomaires, des pholadomyes , des peignes, des spirifères et des pentacrinites.
Le calcaire à bélemnites couronne le plateau que traverse la route de Strasbourg à sa sortie de Metz; il forme notamment le sol des villages de Pouilly, Fleury, Mercy-le-Haut et Mécleuves. Au nord-est de cette localité, une colline isolée à base elliptique s'élève à la surface du plateau calcaire ; sa base est constituée par le grès médioliasique dans lequel on trouve d'énormes nodules calcaires qui sont de véritables agrégats de fossiles divers, plicatules, avicules, térébratules, etc.; de le sommet, élevé de 270 mètres au-dessus du niveau qui la mer, montre déjà les marnes avec posidonies forment un des membres supérieurs de la formation liasique.
Quand on chemine sur la route de Strasbourg , on
côtés de la route à perte de vue, suivant une ligne remarquablement droite ; c'est comme une muraille
qui limite le plateau vers le sud. A ne consulter que les analogies, on serait tenté d'attribuer à cette côte, que nous appellerons à l'avenir côte de Mécleuves , du nom du village qui en occupe le pied, une composition identique à celle de la colline isolée que nous venons
de décrire, et c'est en effet ce ui devrait avoir lieu dans une situation normale. Mais tel n'est point l'état des choses au sud de 1VIecleuves : la côte de ce nom présente sur toute sa hauteur les tranches des assises du calcaire à gryphées arquées avec leurs alternances
marneuses habituelles. Parvenu au sommet, on se trouve à la surface d'un second plateau qui va en s'abaissant avec Une pente douce vers la côte de Dehne ,
et dont l'étude ne nous a guère offert que le lias inférieur.
La circonstance qu'aux pieds de la côte de .Mécleuves le calcaire à bélernnites vient butter contre des assises du calcaire à gryphées qui appartiennent à; la partie inférieure de cet étage, ne peut s'expliquer sans une faille suivant exactement cette direction. Il est du reste impossible de ne pas reconnaître que celle-ci est accusée de la manière la plus nette dans le relief du sol, car la côte présente des pentes tout à fait anormales pour le lias : elles sont telles, sur certains points , qu'il devient impossible d'y faire passer la charrue. Le sol
de ces parties abruptes est envahi par des ronces et des épines, et le contraste que ces buissons offrent avec les cultures aussi riches que variées du calcaire à gry-