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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
et qui paraissent avoir été roulés, au milieu d'argiles sableuses d'un brun rougeâtre ou agglutinés par un calcaire grenu, brun, qui ne saurait être confondu avec ceux de l'oolithe ; ils sont eux-mêmes de couleur brune ou d'un brun noirâtre. Ils sont associés à de petits galets de quartz blanc laiteux, et cette circonstance, jointe à leur état roulé, prouve qu'ils ont été remaniés à une époque postérieure à leur dépôt, comme cela est du reste arrivé pour beaucoup de gîtes de cette espèce, On ne peut encore connaître d'une manière exacte leur gisement , car jusqu'ici ils n'ont pas été exploités; toutefois on reconnaît facilement qu'ils remplissent des cavités étroites et allongées dans le calcaire oolithique. C'est dans une semblable position qu'aux environs de Nancy, sur le plateau de Malzéville et dans le bois de Lay-Saint-Christophe, on rencontre des dépôts de minerais de fer en grains qui ont la plus grande analogie de composition avec ceux d.'Arry et de Lorry ; ils s'y rattachent probablement par ceux dont l'existence a été reconnue au-dessus de Custines. Le propre des minerais
de toute cette région est d'être très-manganésifères; beaucoup de grains sont exclusivement composés de peroxyde de manganèse terreux et tachant les doigts. Les gisements ferrifères des hauteurs d'Arry occupent, comme tous ceux de même nature dans la Moselle,
le rebord du plateau oolithique. Les cavités dans lesquelles ils sont déposés, paraissent être orientées; nous avons trouvé, pour l'une d'elles, située entre Arry et Marieulles , la direction E. 5o° N., qui est la plus fréquente pour ces -sortes de gîtes ainsi que nous l'avons établi dans notre mémoire sur les mines et les minières d.e fer de la Moselle (i).
SUE LE PAYS MESSIN.
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Nous avons annoncé que l'étage oolithique inférieur paraissait aussi sur la partie de la côte de Delme qui pénètre dans le département près de Moncheux ; il ne recouvre là qu'une étendue de terrain presque insigni-
Côte de Delme.
fiante. Sa composition ne diffère pas du reste sensiblement de celle que nous venons de déCrire : elle com-
prend des calcaires lamellaires très-riches en débris d'entroques , et qui passent, vers la base, à des grès par l'intrusion d'une grande quantité de sable. Ces calcaires sont jaunâtres ou grisâtres ; ils alternent avec des marnes sableuses et ils sont couronnés par un calcaire saccharoïde qui se présente en rognons plutôt qu'en couches suivies, forme sous laquelle apparaît d'habitude le 'calcaire à polypiers. Dans l'étendue que notre carte embrasse, le premier
Epaisseur
étage de l'oolithe inférieure est peu développé ; il atteint l'étage odoelithique
au plus une puissance de 5o mètres; c'est à peu près la moitié de l'épaisseur 'qu'il possède sur d'autres points du département. Partout où il paraît, il donne naissance à des sources abondantes, car les calcaires qui le coin posent sont extrêmement fissurés et fendillés. Les eaux qui s'y infiltrent, sont arrêtées à la partie Mut à fait supérieure d ulias par la couche de :marnes micacées qui recouvre l'hydroxyde oolithique, de telle sorte que le contact des deux formations est Constamment marqué par un niveau de- belles Sources. Les villages de Mondieux , Arry- ét Lorry sont alimentés par dés fontaines qui appartiennent 4 ce niveau.
l"r`rieur.
50 Diluvium et alluvions modernes.
Le-pays Messin étant traversé; par 'plusieurs grands
hIlll.11,me° formations
cours d'eau, le diluvium et les alluvions y occupent Une eda,Z:
place assez hnportante. Toutefois, *Par leur nature "'"Ysliessi". (1)
Annales des mines.
IllêM0 et par la manière dont elles sont disposées, ces