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SUR LE PAYS MESSIN.
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ÉTUDES GÉOLOGIQUES
serve, à sa surface extérieure, l'empreinte de l'objet sur lequel on l'a appliqué. Nous avons expliqué plus
haut comment les terrains superposés au terrain houiller ont pu se mouler en quelque sorte à sa superficie; c'est la conséquence de la réouverture des accidents de ce dernier à différentes reprises et des mouvements qui en sont résultés chaque fois clans la partie superficielle de l'écorce terrestre. A ces preuves de l'existence du terrain houiller, audessous de la partie centrale du département de la Moselle, qui nous paraissent être concluantes, nous ajouterons une considération qui vient à l'appui de notre opinion et qui mérite d'être très-sérieusement pesée ; elle est tirée de l'épaisseur de ce terrain. Cette épaisseur est énorme : d'après le relevé que roua fait des couches entre Sarrebruck et le Hundsrtick, on ne peut l'estimer à moins de 6.000 ou de 7 . 000 mètres. Or quelque étendue que soit déjà la partie apparente du bassin de la Sarre, il nous paraît assez naturel d'admettre qu'elle n'est point en rapport avec la puissance d'un pareil dépôt. A cet égard, du reste, on n'est plus réduit à de simples conjectures , car l'on sait que des recherches entreprises dans le grès des Vosges, au-dessus de la
faille terminale du bassin, ont rencontré le
terrain
houiller sous une épaisseur d'environ 200 mètres de ce
grès. Il est donc établi aujourd'hui qu'il s'est étendu originairement vers le sud bien au delà de l'accident qui le limite de ce côté, et si les recherches ont malheureusement montré qu'il était là sans valeur industrielle, elles n'en ont pas moins mis en lumière un fait scientifique important. Il n'échappera à personne que les recherches de la plaine de Creutzwald ont également prouvé l'extension vers l'ouest des limites du bassin
dans lequel le terrain de la Sarre s'est déposé. Nous
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bien au delà des points croyons qu'elles vont de ce côté
les plus avancés, et
où s'arrêtent les travaux actuels manière de voir, la nous donnons pour preuve de cette le terrain formations qui recouvrent disposition des houiller dans toute l'étendue du pays messin. rechercher la Il importe, avant d'aller plus loin, de le profondeur probable à laquelle on pourrait atteindre terrain houiller, en se plaçant dans les conditions les profondeur plus avantageuses, afin de savoir si cette recherches est assez peu considérable pour laisser, aux Cette quesà entreprendre, quelques chances de réussite. d'éléelle dépend de beaucoup tion est fort complexe; ments, et l'un de ces éléments échappe malheureusement à toute espèce d'approximation. Néanmoins nous allons tâcher d'en donner une solution, autant au moins qu'on peut le faire en l'état où elle se présente. Si l'on n'avait à traverser que des terrains d'une composition connue, offrant, par la nature variée de leurs assises, des points de repère bien déterminés, tels que les marbigarré, nes irisées, le mus chelkalk ou même le grès le problème serait bien simplifié; on pourrait assigner
d'avance, pour un point donné, au moins d'une ma-
Profondeur probable
I laquelle on atteindra le terrain
nière approximative, l'épaisseur de chacune de ces formations que la sonde aurait à traverser. Il n'en est plus de même pour le grès vosgien qui, dans sa composition uniforme, n'offre aucun point de reconnaissance, et dont difficile la puissance est, par cela même, extrêmement le musà évaluer. A l'encontre de ce qui se passe pour grès membres du trias, ce chelkark et pour les autres fort possède une épaisseur variable dans des limites étendues. 11 est très-développé dans la partie centrale puissance de de la chaîne des Vosges, où il possède une de plus de 5 o o mètres, tandis qu'un approfondissement 250 et même de 200 mètres suffit à le traverser en en-