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RAPPORT SUR L'APPLICATION DE L'APPAREIL
Cette couche est horizontale, sauf une légère dépression naturellement produite, suivant l'axe de la selle, par l'oscillation continuellement imprimée aux huit barreaux aa',... Les cornets sont ,maintenus toujours pleins
jusqu'à l'orifice extérieur A,Ai ; de temps à autre, le chauffeur fait faire un tour à l'arbre des cammes et introduit ainsi une petite charge de houille dans le foyer, afin de remplacer celle que la combustion fait disparaître,
après l'avoir transformée en coke par le départ des gaz dont elle a successivement été purgée. La combustion s'opère, pour ainsi dire, dans un espace clos : la porte
du foyer est constamment fermée et est simplement munie d'un regard V, pour jeter au besoin un coup d'oeil
sur, le feu. Il faut, en effet, qu'un état particulier d'équilibre entre la production et la combustion du coke soit réglé de telle sorte que la disparition trop prompte du coke ne permette pas à la houille crue de se montrer et par suite d'engendrer de la fumée. Lorsque la proportion de chargement est atteinte, ce que l'expérience
apprend rapidement, la surface de la masse embrasée offre l'aspect du coke, et cela d'une manière permanente, aucune superposition de charbon frais ne venant interrompre le rayonnement de cette surface. Ce seul détail
semble devoir assurer une plus grande régularité ,de marche, en ce que les mécaniciens peuvent introduire du combustible frais quand ils le veulent et sans craindre de manquer de pression à un moment donné : cette opération est toujours accompagnée, dans le foyer Du-
méry, d'une augmentation de pression presque instantanée. La fig. 4 indique le dispositif imaginé par M. Duméry pour imprimer un mouvement de rotation aux
cammes rs, st;... Sur l'essieu d'avant du tender est calée une vis sans fin qui engrène une roue dentée, mise
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en contact avec cellei Pâr une double artidulation, permettant à l'asserriblage de suivre lès mouvements horizontaux et verticaux du Véhiculé (1). Un arbre, avec tocs d'entraînement, est relié, par un embrayage que le chauffeur manoeuvre à volonté par l'entremise d'une pédale z, placée sur la plate-forme de la machine, à un arbre qui, au moyen des roues dentées 1, 2, 5, 4. et 5 d'une vis sans fin x et d'une roue 6, fait m'Où-voir l'arbre transversal qui lui -même fait tourner les arbres GH, G'11` des cammes rs, st;... et r's', s'e;... En cas d'adrie à ce dispositif, l'ensemble des deux arbres GH, peut
être mis en mouvement à la main, par lé chauffeur, au moyen d'une manivelle, d'un arbre horizontal et de la réunion des engrenages nécessaires. Pour la machine n° 75, un cadran placé sur cette tige répète les positions des cammes rs, st ;..., et T
- .
La fig. 4 bis représente le dispositif au rryén duquel s'obtient l'oscillation des huit barreaux aa',... On remarquera qu'il est analogue au précédent, â l'égard duquel il est symétriquement placé sous le tender. En effet, il n'en diffère que : 1° par la suppression de l'embrayage, rendu inutile par la continuité du mouvement d'oscillation des barreaux, et de l'appendice propre à une ma,ntivre à bras d'hommes ; 2° par l'addition du levier ttv attaché, par l'une de ses extrémités, à un boulon u excentriquement placé sur l'arbre, et par l'autre, à une petite manivelle gv qui fait osciller un secteur circulaire gvIc. Dans huit ellipses réparties, suivant un arc de (i) Pour la machine n° 75, la roue dentée a 25 dents, donne un tour pour 25 tours des roues du tender, soit 3 L5 ce qui par kilomètre; le rapport des autres engrenages est tel qu'une charge s'effectue dans le temps employé à parcourir 750 mètres environ. On conçoit que le chargement d'un quelconque des organes de transmission suffirait pour modifier cette durée.