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ÉTUDES SUR LE MÉTAMORPHISME.
ÉTUDES SUR LE MÉTAMORPHISME.
Quelques mots sont maintenant nécessaires pour faire connaître la division adoptée dans ce travail.
et je me suis borné à ce qui était nécessaire pour établir une comparaison. On donne quelquefois le nom de laves à toutes les roches volcaniques qui présentent des traces de coulée,
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§3. Division.
Son but est le métamorphisme de contact lorsque
Métamorphisme de la roche encaissante. Métamorphisme
de la roche éruptive.
Roche éruptive.
l'une des roches peut être considérée comme éruptive, l'autre étant alors roche encaissante. Je suppose, du reste, que les deux roches ne passent pas l'une à l'autre, et qu'elles soient au contraire séparées par une limite nette. Le métamorphisme de contact comprend, non-seulement l'action de la roche éruptive sur la roche encaissante, mais encore la réaction de cette dernière sur la roche éruptive elle-même. Il comprend aussi toutes les altérations qui en ont été la conséquence. Je m'occuperai d'abord du métamorphisme de la roche encaissante, qui est de beaucoup le plus important. Il restera ensuite à étudier le métamorphisme de la
roche éruptive. Ce dernier est rare et généralement très-limité, tant qu'il n'y a pas passage entre les deux roches. L'un et l'autre métamorphisme dépend d'ailleurs à la fois, et de la roche éruptive et de la roche encaissante.
L'étude du métamorphisme fait voir de suite qu'il est nécessaire de grouper les phénomènes produits par des roches éruptives de même nature. Or, comme je
considère seulement le cas où la roche éruptive est silicatée , il suffit de s'occuper spécialement de trois
Laves.
classes de roches : les laves, les roches trappéennes, les roches granitiques. Les laves ont une origine ignée incontestable. Il était
donc très-utile d'étudier leur métamorphisme à part; car il a une cause connue, et il peut en quelque sorte servir de repère pour les autres roches. Toutefois, je ne suis pas entré dans les détails très-circonstanciés relativement au métamorphisme qu'elles ont produit,
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qu'elles aient une origine ignée ou aqueuse (lave de feu, lave d'eau). Je ne lui attribuerai pas une acception aussi étendue et je l'appliquerai uniquement aux roches anhydres qui ont une origine ignée. Leur composition minéralogique peut d'ailleurs etre très-variable. J'appelle roches trappéennes les roches hydratées qui ont pour base un feldspath du sixième système. Par sa forme et même par sa composition, leur feldspath est toujours plus ou moins voisin de l'anorthite ; si donc on désignait d'une manière générale tout feldspath du sixième système sous le nom d' anorthose , les roches trappéennes pourraient aussi être nommées roches anorthosées.
Elles comprennent d'ailleurs le basalte, la dolerite l'hypérite , l'euphotide , le trapp, la diorite l'amphibolithe , le greenstone; la kersantite, etc. Elles ont habituellement pour base un feldspath hydraté. Plusieurs d'entre elles montrent des rapports trèsintimes avec les laves auxquelles elles sont souvent associées.
Je leur réunirai la lherzolithe ainsi que la serpentine qui accompagne fréquemment l'euphotide et la diorite. Je m'étendrai avec beaucoup de détail sur le métamorphisme des roches trappéennes , car ses effets sont généralement simples et très-limités ; ils sont de plus irrécusables, en sorte qu'il est bon de les prendre pour
point de départ dans une étude du métamorphisme. D'ailleurs comme la roche normale et la roche métamorphique ne se trbuvent le plus souvent qu'à une très-
Roches
trappéennes.