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et Houille.
Le Puy-Saint-Gulmier près de Pontaumur, en Auvergne, est une montagne basaltique Puy-Saint-Gulmier.
qui a relevé sur ses flancs un lambeau de terrain houiller (1). De l'anthracite est intercalé entre les grès et les schistes de ce terrain : il est probable qu'il provient d'une houille modifiée au voisinage du basalte ; en
tout cas, il a été métamorphosé. Cet anthracite est brillant, il tache les doigts et de plus il est écailleux ou lamelleux comme le graphite. Il est très-lourd, difficile à briser, ce qui tient à ce qu'il est très-impur. On y observe de petites tubulures cylindriques qui sont creuses vers leur centre. Elles sont en partie formées d'hydroxyde de fer brun qui résulte sans doute d'une infiltration. L'anthracite du Puy-Saint-Guhnier ne dégage pas de
matière bitumineuse. Il ne se brâle qu'avec la plus grande difficulté. Sa perte au feu s'élève à 24,4. Si elle est aussi grande, cela tient à ce que sa proportion de cendres est elle-même très-considérable, car j'ai constaté qu'elle peut dépasser 5o p. o/o. On sait d'ailleurs que l'anthracite retient toujours lui-même une proportion assez forte d'eau hygrométrique. Trapp ei Lignite.
Onaenak. -Il existe au Groënland plusieurs gisements dans lesquels les combustibles ont été métamorphosés par les roches trappéennes. J'ai examiné quelques-uns
de ces combustibles qui ont été recueillis par M. de Chancourtois pendant le voyage qu'il a fait avec S. A. I. le prince Napoléon. A Omenak, de l'anthracite qui provient du métamor-
phisme d'un lignite, se trouve près d'un trapp amygdaloïde. (s) Lecoq et Bouillet. Vues et coupes du Puy-de-Dôme , p. 87. Échantillon n° XC.
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ROCHES TRAPPEENNES.
MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
Cet anthracite se divise en petits fragments irréguliers. Il est traversé par une multitude de fissures qui ont été remplies par un carbonate spathique. Ce carbonate contient de la chaux, de la magnésie, un peu de fer et de manganèse. Il fait une effervescence lente dans l'acide. Il prend une couleur brune quand il est calciné. Il forme des réseaux très-complexes
qui pénètrent l'anthracite, lui donnent une grande cohésion et le rendent difficile à écraser. L'anthracite d'Omenak a une couleur gris-noirâtre ; son éclat est terne. Calciné dans le tube fermé, il donne
de l'eau qui est très-légèrement colorée en jaune par des matières bitumineuses. Son coke est noir, compacte, très-brillant , non boursouflé. Ses cendres sont blanches, abondantes et volumineuses ; et elles consistent pour la plus grande partie en carbonate ; ce carbonate est d'ailleurs mélangé à une matière argileuse, gris jaunâtre, pulvérulente et très-légère. Anthracite d' ()mena. Carbone
.
50,64
Eau et trace de matières bitumineuses. 15,60 18,43 chaux 6,27 26,75 de magnésie . . . Carbonate (de 2,03 de fer Argile
7,05
Somme
100,00
Ainsi le lignite cl'Omenak changé en anthracite au contact du trapp est devenu très-impur et tout à fait impropre à la combustion. Il a été fortement imprégné de carbonate à base de chaux de magnésie et de fer; il en renferme même plus du quart de son poids. Ce carbonate est à l'état spathique comme dans les filons : par conséquent les minéraux des filons se sont quelquefois